Les garde-côtes tunisiens ont découvert cette semaine les corps de 13 migrants originaires d’Afrique subsaharienne échoués sur la côte méditerranéenne, alors que les autorités intensifient leurs efforts pour freiner les traversées illégales d’Afrique du Nord vers l’Europe.
Les dépouilles ont été retrouvées mercredi aux abords de Mahdia, une ville côtière située à environ 142 km de Lampedusa, une île italienne proche des côtes nord-africaines. La Tunisie, aux côtés de la Libye voisine, demeure un point de départ majeur pour les migrants cherchant à rejoindre l’Europe. Chaque année, des milliers d’entre eux s’embarquent sur des embarcations précaires, souvent assistés par des passeurs.
Selon Ferid Ben Jha, porte-parole du tribunal local, tous les corps retrouvés étaient ceux d’hommes venant d’Afrique subsaharienne, et une enquête est en cours pour établir leur provenance.
Des dizaines de milliers de personnes, provenant de pays aussi éloignés que le Bangladesh, entreprennent chaque année la périlleuse traversée de la mer Méditerranée pour atteindre les côtes espagnoles, italiennes, maltaises et grecques. Beaucoup fuient la pauvreté, les conflits, les effets du changement climatique ou la persécution.
Médard CLOBECHI