Harcèlement électronique et incitation à la rébellion : Hosée Houngnibo interpellé et placé en garde-à-vue par le CNIN
Lundi 7 octobre 2024 restera sans doute gravé dans les annales du paysage sociopolitique béninois comme un tournant dans la lutte contre les cyber-infractions à caractère subversif. Dans une opération minutieusement orchestrée, le Centre National d’Investigations Numériques (CNIN), anciennement connu sous le nom de l’OCRC, a interpellé Hosée Houngnibo, coordonnateur national des réseaux de soutien à Olivier Boko, et l’a placé immédiatement en garde à vue. Cette action fait suite à une série de publications polémiques et souvent acerbes, diffusées par le mis en cause sur diverses plateformes sociales, dans un contexte particulièrement sensible marqué par l’arrestation et l’emprisonnement de son mentor, Olivier Boko.
Les autorités judiciaires n’ont guère tardé à réagir face à l’escalade verbale qui, selon des sources dignes de foi, frôlait dangereusement les limites de l’incitation à la rébellion. L’accusation qui pèse sur Houngnibo est lourde : harcèlement par voie électronique et incitation à l’insurrection, une combinaison d’infractions qui, en vertu du code du numérique et du code pénal en vigueur, pourrait lui valoir des poursuites sévères devant la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET).
Les faits reprochés à Houngnibo s’inscrivent dans un climat de tension exacerbé par l’incarcération d’Olivier Boko, figure éminente et autrefois influente du paysage politique national. Depuis la privation de liberté de son mentor, le coordonnateur des réseaux de soutien a multiplié, sans retenue, des publications à caractère critique, visant à dénoncer ce qu’il qualifie d’injustice flagrante et d’acharnement politique. Ces écrits, relayés en masse sur les réseaux sociaux, n’ont cessé d’alimenter un climat de mécontentement et de défiance envers les institutions de l’État, une attitude qui, selon les autorités, pourrait gravement porter atteinte à l’ordre public.
La garde à vue de Hosée Houngnibo ne serait qu’une étape préalable avant sa présentation devant le Procureur spécial de la CRIET, institution désormais en première ligne dans la lutte contre les infractions liées aux délits numériques. Les enjeux de cette affaire sont multiples et complexes, mêlant questions de liberté d’expression, gestion de la sécurité nationale et réglementation de l’espace numérique. La ligne de démarcation entre la critique légitime et l’incitation à la sédition semble ici particulièrement fine, et ce cas pourrait bien servir de précédent dans la gestion des dérives numériques en République du Bénin.
L’interpellation de Hosée Houngnibo marque, en somme, une nouvelle étape dans la régulation de l’espace public numérique béninois, où les frontières entre libre expression, harcèlement et subversion sont désormais scrutées à la loupe par des instances judiciaires de plus en plus réactives.
Joseph Sossou
SUPER !
Cet article est vraiment bien écrit, presque sans faute !
Le CNIN fait toujours de l’excellent travail, jusque-là. On doit l’encourager à continuer plus vaillamment !!
Franchement, ce genre D’AGITATEURS AGITÉS et STÉRILES ne rend pas service à l’éprouvé Olivier BOKO qui, n’ayant pas besoin de ça, n’a certainement pas encouragé ça !!!
CE N’EST QUE MON AVIS !
IL EST TOTALEMENT LIMPIDE QUE NOUS N’AVONS JAMAIS SOUHAITÉ LA MORT DU PÉCHEUR, PAUVRES MORTELS QUE NOUS SOMMES, CRÉATURES DIVINES PRIVILÉGIÉES !
POURTANT, CE SERAIT ENCOURAGER LÉGITIMEMENT LA SALUBRITÉ DE LA POLLUTION POLITIQUE ACTUELLE DU BÉNIN QUE DE PRIER VIVEMENT POUR QUE, ÉVENTUELLEMENT, LA CRIET SOIT SUFFISAMMENT GENTILLE POUR LUI DONNER AU MOINS…10 ANS DE PRISON !
CELA LUI RENDRA SERVICE EN LUI PERMETTANT DE MOINS S’AGITER, D’ABORD POUR SON PROPRE BIEN ET POUR LE NÔTRE, ENSUITE !!
PARDON, NE M’INSULTE PAS. CE N’EST QUE MON HUMBLE AVIS !!!