Le 11 octobre 2024, la ville de Djougou a enregistré un fait funeste qui a plongé toute une famille dans le deuil. Un jeune docteur, Virtus T., a été retrouvé mort dans un hôtel à Djougou.
Selon les informations parvenues à la rédaction du journal Le Potentiel, le jeune cadre venait de soutenir sa thèse de doctorat à la Sorbonne il y a trois (3) semaines environ. Ingénieur en Bâtiment et Travaux publics (BTP), le jeune docteur venait de regagner son pays d’origine le Bénin. Nos sources renseignent que le jeune homme ensanglanté venait aussi de prendre service en tant que superviseur adjoint sur un projet à Djougou.
« Il a pris service et 5 jours après on l’a tué (…) », confie avec consternation un proche de la famille de la victime. Le jeune ingénieur avait fêté ses trente (30) ans d’anniversaire en février 2024. La scène du drame se serait passée autour de 23 h ce 11 octobre 2024. Sur place, nos sources informent qu’il (le jeune docteur ingénieur) serait sorti de sa chambre d’hôtel en criant « au secours » ensanglanté la gorge découpée. Le voisinage, alerté par les cris de détresse de la victime, a fait le nécessaire pour l’évacuer à l’hôpital. Hélas, la mort a eu raison de lui, apprend-on auprès de nos sources.
Relatant les premiers constats sur le lieu du crime, nos sources informent qu’il y avait du sang partout dans la chambre d’hôtel où logeait le jeune ingénieur. D’autres sources renseignent que le jour du drame, le jeune ingénieur était aperçu en début de soirée en compagnie de ses collègues avec qui il travaille sur le projet à Djougou.
C’est après avoir regagné sa chambre qu’il est sorti avec des cris de détresse la gorge découpée. Les circonstances du drame ou de ce qui s’apparente à un assassinat ou suicide sont encore floues. Nos sources informent que le procureur de Djougou a été saisi de l’affaire. Dans la foulée, une enquête a été ouverte pour éclaircir cette affaire.
Il est arrivé à sortir de la chambre pour demander secours et c’est lors de son transfert sur l’hôpital de Parakou qu’il a rendu l’âme. Le corps de la victime a été déposé à la morgue de Savè pour défaut de place à la morgue de Parakou. Pour l’heure, la famille de la victime est plongée dans le deuil.
B. K. S