Université d’abomey calavi : La pagaille persiste , la garde fédérale opère toujours

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L’Université d’Abomey-Calavi (UAC) est en proie à des tensions croissantes, où l’intimidation entre étudiants semble être devenue la norme. Malgré la dissolution de la « Garde Fédérale » en août 2022, la situation sur le campus reste chaotique et préoccupante. Cette dissolution faisait suite à un communiqué du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Publique (MISP) en date du jeudi 21 juillet 2024 exigeant la cessation des groupes paramilitaires dans les institutions universitaires. À travers ce communiqué, le ministre Alassane SEIDOU demande aux étudiants et usagers du campus de dénoncer les auteurs de tout acte répréhensible en portant l’information auprès de la hiérarchie ou en saisissant les autorités compétentes chargées de la sécurité publique.

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Cependant, l’application de cette décision est loin d’être respectée. À la question de savoir si c’est un affront ou une volonté manifeste de certains groupes d’étudiants se cachant sous le couvert de la FNEB de bafouer la loi ou les ordres des autorités, l’interrogation demeure .

Le dimanche 20 octobre 2024, lors d’une assemblée générale, au village EPAC , Bâtiment Génie civile, des membres de la « Garde Fédérale » dont nous avons la liste des noms et prénoms dirigés par Marius Tchomakou , actuel Président de la FNEB sont intervenus. Armés d’une attitude menaçante, ils ont intimidé leurs camarades étudiants et restreint l’accès au bâtiment B du COUS AC au sein duquel se trouve les bureaux de la presse universitaire. Le message est clair sur les portes. : « Accès interdit jusqu’à nouvel ordre ». Prendre une photographie pour illustrer ceci a été interdit par ces derniers.

Tout ceci pour des intérêts personnels ? Les guerres de personnes ? Ou délibérément empêcher l’évolution des activités ? À suivre…

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Face à cette situation alarmante, le recteur Félicien Avlessi doit intervenir avec fermeté. L’université ne doit pas devenir un terrain de violence et d’intimidation. La mission première de la FNEB est tout autre que la violence qu’elle soit verbale , physique ou non. Une réelle mobilisation et un retour à l’ordre sont essentiels pour garantir un environnement d’apprentissage serein.

Lire à nouveau le communiqué

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