Décès tragique d’un jeune homme à Toviklin : Rituel de sperme, le « Hounnongan » accusé nargue la justice

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Un jeune atteint de trisomie meurt dans des conditions tragiques. La cause est rattachée à un rituel de sperme qu’aurait fait un pseudo dignitaire de Vodun qui se nomme  »Hounnongan ». Dans la commune de Toviklin où les faits se sont déroulés, personne ne reste indifférent. Les faits choquent. Dans les communautés locales, ce que l’on qualifie de  »crime rituel » ne peut passer inaperçu. Le sperme du jeune homme a probablement été offert en libation à une mystérieuse divinité.

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Cette accusation est portée par les communautés locales. Elles en sont convaincues surtout après les dernières confidences du jeune homme atteint de trisomie. Le jeune homme atteint de trisomie est originaire du village de Gbayèdji. Une source du journal Le Potentiel affirme que sa mort a été orchestrée par un prétendu dignitaire de divinités vaudou, se faisant appeler « Hounnongan ».

Masturbation, recueil de sperme et décès tragique

Les faits sont assez graves. Ils peuvent paraître être anodins voir insolites. Mais les conséquences sont assez dramatiques. Selon les récits qui circulent, ledit Hounnongan aurait manipulé le jeune homme atteint de trisomie et vulnérable. Avec divers stratagèmes, le fameux  »Hounnongan » avide de sperme a réussi à pousser le jeune homme à se masturber jusqu’à l’éjaculation.

Ce fluide séminal, d’après les accusations portées contre le dignitaire, aurait été offert en libation à une mystérieuse divinité.
De retour dans sa famille à Gbayèdji, le jeune trisomique aurait commencé à manifester de sérieux malaises. Son état de santé se serait rapidement dégradé, et il a rendu l’âme le 7 octobre 2024.
Cependant, avant son décès, il a eu le temps de confier à ses proches le récit de ce qu’il aurait subi entre les mains du Hounnongan.

Dans une vidéo, on voit le jeune homme alité, chétif, amaigri et visiblement fragilisé par la maladie soudaine et inexplicable. En langue locale Adja, le jeune homme qui faisait ses dernières confidences sur son lit de mort laisse entendre que le  »Hounnongan » a recueilli son sperme dans un sachet. Ces révélations ont fait l’effet d’une bombe au sein de la famille et de la communauté locale.

Famille en courroux, l’épisode d’une procédure policière

Le jeune trisomique est décédé. Sa mort a plongé les communautés dans le deuil. Mais ces communautés sont convaincues que le dignitaire  »Hounnongan » est responsable de la mort tragique de leur fils. Les proches du défunt ont refusé d’inhumer le corps pendant plusieurs jours avant de finir par l’enterrer suite aux pressions d’un élu communal qui dit avoir reçu des instructions d’en haut.

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Rendre justice pour le repos de l’âme du défunt est devenu le seul objectif des communautés locales. Joint au téléphone par le Département enquête et investigation (Dei) de Le Potentiel, le Hounnongan n’a pas reconnu les faits malgré les graves indices qui l’accablent.

Le commissariat de Houédogli, en charge de l’enquête, a émis deux convocations successives à l’encontre de l’accusé, qui demeure sourd à l’appel des autorités policières. Une attitude qui, selon des sources locales, témoignerait de son trouble : il aurait même quitté son domicile, cherchant vraisemblablement à échapper à la pression de la justice.

Hier mardi 22 octobre 2024, les éléments de la police de Houedogli ont fait une descente au domicile du Hounnongan accusé de crime rituel mortel. L’entourage du suspect aurait tout simplement dit aux forces de sécurité : « le Hounnongan n’est pas là ». Mais une source informe qu’il s’agissait juste d’une diversion. « Le Hounnongan était bel et bien là. Il s’était caché dans l’une des chambres de la concession pour éviter d’être arrêté par la police », a confié une source du journal Le Potentiel.

Devoir de rendre justice

Un jeune homme est mort après avoir libéré son sperme dans du sachet. Lequel sachet aurait été emporté par un pseudo  »Hounnongan » pour des rituels. Depuis, les communautés locales crient au crime rituel.

La police a ouvert une enquête et tente vainement de retrouver le présumé auteur de cet acte crapuleux et indigne des vraies traditions africaines. Cette affaire de crime rituel ne peut être passée sous silence. Le Dei du Groupe de presse Le Potentiel travaille sur le sujet et se réserve le droit de publier les noms des autorités à divers niveaux qui tenteront d’obstruer les voies de l’enquête judiciaire afin de protéger x ou y.

Un crime rituel doit être sanctionné conformément aux lois de la République. L’image du Couffo est en jeu. Laisser impuni ce crime serait comme une caution donnée aux faux dignitaires de Vodun qui se mettent en porte-à-faux avec les lois de la nation.

Et cette fois-ci, la veille médiatique du Dei du groupe de presse Le Potentiel ne permettra pas cela.
Cette affaire vient jeter une nouvelle fois une ombre supplémentaire sur Toviklin, commune déjà marquée par des scandales rituels. Il y a quelques mois, la population locale était encore secouée par l’assassinat d’un garçonnet, victime de pratiques rituelles macabres commises par son propre oncle.
Aujourd’hui, un nouveau drame émerge, mêlant superstition, croyances ancestrales et quête de vérité. Les assassins doivent payer pour leur crime.

Brivaël Klokpê Sogbovi

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