Le secteur éducatif togolais connaît un souffle nouveau grâce aux réformes entreprises par Dodzi Kokoroko, ministre de l’Enseignement primaire et secondaire. À la lumière des récentes révélations concernant la présence d’au moins 1 200 enseignants fictifs, le ministre a su faire preuve d’une détermination remarquable pour restaurer la rigueur et l’intégrité au sein du système éducatif. Ses mesures, visant à assainir le milieu scolaire, témoignent d’une volonté sincère de redresser une situation qui, trop longtemps, a nui à l’éducation des enfants togolais.
L’engagement de Kokoroko à imposer des protocoles de santé stricts pour les enseignants, ainsi que son insistance sur la nécessité de fournir des justificatifs pour les absences, marque un tournant significatif dans la gestion des ressources éducatives. Ces décisions, bien qu’exigeantes, visent à garantir une transparence et une responsabilité essentielles pour le bon fonctionnement du système. Les parents d’élèves, soulagés de voir leur ministre s’attaquer à des pratiques frauduleuses, commencent à retrouver une confiance en l’intégrité des institutions scolaires.
Cependant, il est important de rappeler que ce zèle pour la transparence ne s’est pas toujours accompagné d’un parcours sans tache. Dodzi Kokoroko, en tant qu’homme politique, a lui-même été impliqué dans des affaires de fausse déclaration et d’irrégularités. Néanmoins, c’est peut-être ce passé tumultueux qui l’a conduit à adopter aujourd’hui une posture de rigueur. Cette transformation personnelle pourrait être interprétée comme un rachat, révélant les germes d’une véritable volonté d’assainissement dans le milieu scolaire.
La nécessité d’un tel cadre déterminé et réformateur est primordiale pour le Togo. Si Kokoroko parvient à maintenir le cap sur cette lutte contre la fraude et à s’assurer que ses actions ne seront pas sélectives en protégeant les griots du parti au pouvoir, UNIR, alors ses efforts seront à saluer. Le Togo a un besoin urgent de leaders comme lui, non seulement au ministère de l’Éducation, mais également dans d’autres ministères cruciaux tels que la Santé, la Justice, et surtout l’Économie et les Finances.
Un Dodzi Kokoroko à la tête de ces départements pourrait contribuer à instaurer une culture d’intégrité et de responsabilité, essentielle pour le redressement du pays. En fin de compte, le succès de cette lutte contre la fraude éducative pourrait servir de modèle pour d’autres secteurs, renforçant ainsi l’édifice institutionnel du Togo. C’est un appel à l’action pour tous ceux qui partagent cette vision d’un avenir meilleur : ensemble, bâtissons un Togo où la transparence et la rigueur priment sur la fraude et l’impunité.
Olivier A.