Manque criant de tables bancs, de classes au CEG Atchakanmè de Kpomassè : Les autorités conviées à une intervention rapide
La situation est critique et mérite toute l’attention qu’il faut. Les conditions d’études des élèves du Collège d’Enseignement Général (CEG) Atchakanmè, commune de Kpomassè, département de l’Atlantique, interpellent toutes les personnes conscientes de la place de l’école et la nécessité de garantir à tous les élèves les mêmes chances dans le cadre de l’apprentissage.
Le droit à l’éducation, garanti par la Constitution béninoise au niveau de ce collège, prend un coup lorsqu’on essaie un peu de constater le calvaire qui règne au sein de l’établissement en matière d’infrastructures et d’équipements dans les salles de classe.
Des élèves assis au sol pour recopier les cours
Le constat fait par une équipe de journal en début de semaine est amer et pousse à se poser des questions légitimes sur ce qu’il faut retenir des efforts déployés par le gouvernement en place dans le domaine de l’éducation dans ce collège de manière particulière.
Il est quasi impossible, voire incroyable que jusqu’à cette étape, des collèges comme le CEG Atchakanmè de Kpomassè continuent de sombrer dans ces difficultés qu’il est possible de régler avec un bâton magique.
Le constat fait indique de manière précise que les élèves de la 6ᵉ notamment sont obligés de se coucher par terre pour recopier les cours parce qu’ils manquent de tables et de bancs et de salles pour apprendre dans les meilleures conditions.
Devons-nous évoquer le cas des élèves de la 5ᵉ, fragiles physiquement, mais obligés de trimballer des tables et des bancs de salles en salles juste pour se garantir une place et suivre les activités pédagogiques ? Ces élèves n’ont-ils pas le même droit que les autres élèves à Cotonou et dans les autres localités du Bénin ?
Que prévoient les autorités face à ce calvaire des élèves de ce collège, mais également du personnel enseignant et des membres de l’administration obligés d’assister à ces conditions inhumaines ?
Le gouvernement de la République du Bénin, à travers le ministère des Enseignements secondaires, techniques et de la Formation professionnelle, et toutes les bonnes volontés, sont invités à voler au secours de ces âmes innocentes qui n’ont pour objectif que de se rendre à l’école pour justement assurer l’avenir de notre pays.
Ulrich ZINSOU