Affaire de tentative d’atteinte à la sûreté de l’État : Rachidi Gbadamassi salue la rigueur du président Théodore Holo et appelle au respect du processus judiciaire
Sous l’éclat des projecteurs de la Radio Arzèkè FM de Parakou, l’Honorable Rachidi Gbadamassi, farouche défenseur de la stabilité étatique, s’est exprimé avec une passion bouillonnante sur l’affaire dite de « coup d’État » qui secoue la République du Bénin. Dans cet entretien mémorable, il a offert un panorama de pensées profondes, embrassant la position du Professeur Théodore Holo tout en adressant une critique acerbe à ceux qui, selon lui, manquent de réserve et de loyauté vis-à-vis des institutions.
Une Clarification Juridique, Le Point du Professeur Holo
À l’évocation des récentes déclarations du Professeur Théodore Holo, éminent juriste et figure notable de la justice béninoise, l’Honorable Gbadamassi a salué la sagesse et l’équilibre de l’ancien président de la Cour constitutionnelle. Ce dernier, en effet, a précisé que l’affaire, malgré son caractère sensationnel, ne se qualifie pas juridiquement comme un « coup d’État » mais plutôt comme une possible « menace ou complot contre la sûreté de l’État ».
L’Honorable Gbadamassi n’a pas manqué de souligner l’effort de neutralité du Professeur Holo, une posture qui, selon lui, reflète la vitalité démocratique du Bénin. Cette intervention, loin d’être anodine, incarne la maturité d’un homme de droit qui, ayant tenu des positions critiques envers le gouvernement par le passé, fait preuve de retenue et de loyauté dans une affaire aussi délicate.
Ce respect des principes juridiques et de la prudence est pour Gbadamassi un modèle de comportement pour les anciens dirigeants d’institutions.
Le complot contre l’Autorité de l’État, une vision élaborée de l’Honorable
Entrant dans le vif du sujet, l’Honorable a explicité avec force le fondement de l’accusation : il ne s’agit pas de poursuivre des individus pour un coup d’État proprement dit, mais pour un complot contre l’autorité de l’État. Les preuves en présence, notamment l’argent retrouvé, les contrats d’assurance, et les échanges secrets, sont, selon lui, les premiers jalons d’un plan insidieux, prémisses d’un coup d’État en gestation. Il affirme que la cohérence de ces éléments tangibles corrobore l’accusation formulée par le procureur spécial, alignée sur la jurisprudence béninoise.
Dans une verve quasi prophétique, il a martelé que « tout ce qui est caché sera révélé », évoquant la justice immanente des ancêtres béninois et la protection divine sur le Président Patrice Talon, qu’il dépeint comme victime de trahison. Ce discours, habité par une aura de fidélité inébranlable envers la République, vise à galvaniser le peuple et à l’amener à réaliser la gravité du complot.
L’attente de la justice et l’appel à la raison
Interrogé sur l’hypothèse d’un non-lieu, Gbadamassi a répondu avec fermeté : si les juges confirment l’accusation, ceux qui doutent « mordront la poussière ». Ce ton incisif vise sans doute à contenir les scepticismes et à anticiper les réactions des détracteurs éventuels. En revanche, il appelle à une attitude mesurée, louant une fois de plus la réserve de l’homme de droit Théodore Holo, en contraste avec celle de l’ancien président de la Cour suprême, Ousmane Batoko, dont les interventions publiques auraient manqué, à ses yeux, de la réserve qui sied à un ancien dignitaire de la justice.
Une affaire d’État entre loyauté et mémoire historique
Cet entretien avec l’Honorable Gbadamassi reflète la profondeur des enjeux politiques et institutionnels de cette affaire. Sa voix résonne comme celle d’un gardien de la République, invoquant la justice, la mémoire des ancêtres et l’attachement à la vérité.
À travers ses mots, le peuple béninois est appelé à rester vigilant face aux complots qui menacent son unité, tout en attendant sereinement que la justice suive son cours. Une justice qu’il voit, à l’instar du Professeur Holo, comme un pilier de vérité et de paix sociale.