Projet transfrontalier d’appui à la sécurité communautaire Bénin-Niger : les acteurs examinent les progrès réalisés, et approuvent le plan de travail annuel 2025
La 2e réunion du comité de pilotage du projet conjoint transfrontalier « Appui au renforcement de la sécurité communautaire, à la gestion et la prévention des conflits (Bénin-Niger) s’est tenue ce mardi 5 novembre 2024. Objectif, évaluer les activités réalisées dans les communes frontalières et approuver le plan de travail de 2025. Les travaux ont réuni les acteurs des deux pays concernés.
Contribuer aux renforcements de la sécurité des communautés pour l’amélioration de la cohésion sociale et développer des activités sociaux économiques pour les populations vulnérables. Ce sont les objectifs principaux du projet PEV Bénin- Niger. Il est déployé dans trois (03) communes béninoises qui relient les frontières nigériennes : Malanville, Kandi et Karimama. Après 24 mois de mise en œuvre, les équipes du projet des deux pays en collaboration avec les partenaires de mise en œuvre , avec les autorités nationales, locales et les bénéficiaires ont décidé d’engager des discussions et mieux finaliser les activités en attente. Dans son allocution, la coordonnatrice résidente du Système des Nations Unies au Bénin, Aminatou Sar a relevé les résultats obtenus. Il s’agit de la mise en œuvre des activités génératrices de revenus, la construction des infrastructures pastorales pour un meilleur accès aux ressources naturelles, et le développement des activités productives agricoles, pastorales, halieutiques, Forestières et commerciales à valeur ajoutée.
Malgré ces progrès, le projet a rencontré des difficultés dans la mise en œuvre en raison de la fermeture des frontières Bénin-Niger. Le Ministre de l’intérieur et de la sécurité publique Alassane SEÏDOU a rappelé l’importance « d’évaluer le chemin parcouru et en tirer les leçons subséquentes » pour optimiser la suite des activités.
Il revient aux acteurs lors des travaux :
- D’apprécier l’état d’avancement de la mise en œuvre des activités sur le terrain
- Donner des orientations nécessaires et pertinentes pour plus d’efficacité dans la poursuite du projet
- Examiner et approuver le plan de travail du projet pour 2025
-Faire un plaidoyer auprès de toutes les parties prenantes aux fins d’une grande mobilisation et un meilleur accompagnement dans le reste de la mise en œuvre du projet
Le ministère reste persuader de la qualité des échanges qui déboucheront sur des meilleures perspectives dans la mise en œuvre du projet pour la sécurité et l’épanouissement des populations dans la zone frontalière. »
Médard CLOBECHI