En ce jour empreint de tristesse et de recueillement, la République pleure la disparition d’une de ses figures les plus illustres, le Général Pancrace Brathier, survenue au Centre National Hospitalier Universitaire (CNHU). Cet homme d’exception, dont l’héritage se confond avec des décennies de dévouement à l’État et à ses valeurs, a incarné, tout au long de sa vie, une conception élevée de l’engagement public.
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L’ascension du Général Brathier, jadis ministre de l’Intérieur pendant la période révolutionnaire, témoigne de sa profonde conviction en un État fort et souverain, en phase avec les aspirations du peuple. Homme de rigueur et de discernement, il a su, avec droiture, occuper des fonctions sensibles et décisives, laissant une empreinte indélébile dans le domaine de la sécurité nationale.
Nommé en 2000 à la direction générale de la Gendarmerie nationale, le Général Brathier s’est distingué par son sens aigu de la responsabilité et son inflexible rigueur. Sous sa direction, l’institution a connu une restructuration salutaire, renforçant ainsi la protection des citoyens et la stabilité du pays. Ce poste, il l’a occupé avec un sens de l’honneur et une fidélité sans faille aux idéaux de justice et de paix.
Sa carrière, aux contours d’un parcours exemplaire, fut également marquée par son engagement dans les hautes sphères juridiques. Membre éminent de la Cour constitutionnelle entre 2003 et 2008, le Général Brathier s’est imposé par son impartialité et son respect scrupuleux des principes de droit, contribuant ainsi à asseoir la crédibilité de l’institution et à en faire un pilier de l’État de droit.
À travers le décès de cet homme d’État hors pair, c’est toute une époque, celle de la révolution et des grandes réformes de l’appareil sécuritaire, qui s’éloigne.
La mémoire collective gardera de lui l’image d’un patriote intransigeant, d’un serviteur public éclairé, dont la vie s’est inscrite sous le signe d’un amour sincère pour la patrie.
