6e journée des éliminatoires de la CAN : Dossou témoigne de la violence subie par les guépards

Les guépards du Bénin ont validé leur qualification à la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN) hier soir à Tripoli à l’issue d’un match qui s’est déroulé sous haute tension et sous de graves menaces de l’adversaire du jour. Au cours de cette rencontre qui s’est soldé sur un score de 0-0 à l’avantage des guépards qui s’ouvrent les portes du Maroc après avoir raté 2 CAN consécutives. Cette rencontre à grands enjeux, tant pour les Béninois que pour les Chevaliers de la Méditerranée, les guépards ont victimes d’agression de la part des supporters libyens et même des policiers venus assurés la sécurité au stade. En témoigne les propos de l’attaquant Jodel Dossou qui s’est confié à Bip Radio à la fin du match. « Tout au long du match, ils se montraient menaçants. Nous recevions des projectiles à chaque fois. A la fin du match, ils nous ont attaqués. Nous avons reçus des projectiles et des coûts de matraque de certains policiers », témoigne l’ancien joueur de Clermont Foot.
Mais au-delà de cette déclaration, sur les images diffusées à la télévision, l’on a constaté qu’à l’entame du match, l’hymne nationale du Bénin a été sifflée par les supporters libyens. Un comportement anti sportif que la Commission de Discipline de la Confédération Africaine de Football (CAF) doit sanctionner avec la dernière rigueur. Tout ceci est la preuve que les Libyens avaient mis tout en place pour décourager les guépards et les empêcher d’atteindre leur objectif.
Aux dernières nouvelles, nous apprenons que la délégation béninoise a quitté l’enfer de Tripoli pour prendre la direction de Cotonou où un accueil digne de combattants les attend à la place de l’amazone.

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L.T.