Alors que 2024 égrène ses derniers jours et que 2025 s’annonce à grands pas, l’élection présidentielle est plus que jamais au cœur des attentions. Qui pour succéder au Président Patrice Talon qui boucle bientôt ses deux mandats constitutionnels ? La question est à la fois pertinente et provocatrice.
Mais chez une bonne frange de la population, l’estime qui sonne comme une caution populaire est donnée à un homme, Samou Seidou Adambi. Sa carrure imposante parle pour lui. Sa réputation d’homme de vision le précède. Sa riche expérience politique et ses atouts professionnels sont aujourd’hui le ferment d’une forte conviction des populations en faveur de sa candidature à l’élection présidentielle de 2026. Samou Seidou Adambi a été maire de la commune de Parakou.
Dans cette région du Bénin, aujourd’hui encore, son bilan rayonne. Ses empreintes positives dans l’essor de la ville capitale du nord Bénin ont marqué les esprits. L’équipe du Groupe de presse Le Potentiel a pu se rendre compte de l’amour inconditionnel que les populations vivant à l’intérieur du pays portent pour Seidou Adambi. Ancien Directeur général Pugemu et ex-député à l’Assemblée nationale, Samou Seidou Adambi a une cote de popularité assez élevée auprès des Béninois de la classe ouvrière, de la classe moyenne et paysanne.
Auprès de ces cibles, l’équipe de Le Potentiel a poussé sa curiosité pour en savoir plus sur les positions des populations en ce qui concerne les intentions de candidatures à la présidentielle béninoise. Ici, la surprise était générale. Le nom de l’actuel ministre des Mines, Seidou Adambi revient constamment au bout des lèvres.
L’impulsion qu’il donne à la gouvernance au sein de son département ministériel est un facteur supplémentaire qui fait grimper sa cote d’estime auprès des cibles interrogées par l’équipe de Le Potentiel. Chose curieuse, Samou Seidou Adambi n’a jamais évoqué sa probable candidature à l’élection présidentielle.
Pas plus que son entourage immédiat n’a jamais fait ébruiter cette intention de candidature. Résolument engagé dans l’équipe gouvernementale et fidèle aux idéaux prônés par le Président Patrice Talon, Séidou Adambi pourrait se retrouver dans un dilemme. L’homme est trop attaché à la discipline de groupe.
Par conséquent, on s’imagine mal qu’il prenne une décision unilatérale de se porter candidat à l’élection présidentielle en dehors de la caution de son parti Bloc Républicain et de celle du Président de la République Patrice Talon. Si les contraintes du système partisan sont ce qu’elles sont, les populations, elles, ne se privent pas d’appeler les hommes et femmes valeureux à lorgner le fauteuil présidentiel.
C’est le cas du ministre Séidou Adambi qui ne pourra pas rester muet indéfiniment aux appels incessants de cette frange importante de la population à l’intérieur du pays. Que fera-t-il ? Question énigmatique.
Brivaël Klokpê Sogbovi