Dans l’accalmie apparente du village Za-Aligoudo, commune de Za-kpota, département du Zou, un drame d’une cruauté insoutenable a secoué les habitants, révélant les profondeurs des ténèbres humaines.
Un jeune homme de 28 ans, ancien détenu, a commis l’irréparable en mettant fin aux jours de son propre ami, âgé de 26 ans, dans cette localité.Les faits remontent à cinq jours. Le meurtrier présumé, mû par un besoin d’argent pressant, aurait exigé de son camarade la somme de cinq cent mille francs CFA. Mais face à l’incapacité de ce dernier à honorer cette demande, le conflit s’est mué en tragédie. Le coupable, emporté par une rage incontrôlable, s’est rendu au domicile de la victime, armée d’un gourdin, et l’a sauvagement frappé jusqu’à ce que mort s’ensuit.
Ne se contentant pas de cette violence insoutenable, le criminel a pris l’initiative d’enterrer seul le corps de son ami, en espérant effacer les traces de son ignoble forfait. Cependant, la disparition inexpliquée de la victime a rapidement éveillé les soupçons des voisins, qui ont alerté la police républicaine.Les enquêtes, menées avec diligence par la police, ont conduit à l’arrestation du suspect.
Placé en garde à vue, l’ancien détenu n’a pas tardé à passer aux aveux, confessant son crime dans des détails glaçants. Il a également indiqué le lieu où il avait tenté de dissimuler le corps de son ami.
En ce jour du 12 décembre 2024, le corps a été exhumé sous la supervision des forces de l’ordre et en présence des autorités judiciaires. Un médecin légiste a confirmé le décès, attribué aux coups portés à la tête et au thorax.
Le procureur, après avoir procédé aux vérifications d’usage, a ordonné que la dépouille soit remise à la famille pour une inhumation selon les rites traditionnels de la famille.Ce drame, d’une rare cruauté, laisse la communauté locale dans une profonde stupeur.
Il illustre tragiquement comment la misère morale et les traumatismes peuvent engendrer une spirale de violence irréversible.
B. K. S