
Les États-Unis s’apprêtent à quitter une fois de plus l’Accord de Paris sur le climat. Donald Trump, fraîchement réinvesti à la Maison-Blanche, a annoncé le retrait de son pays de ce pacte historique, remettant en question les efforts mondiaux pour limiter le réchauffement climatique.
Cette décision, qui entrerait en vigueur en 2026, marque un retour à la politique climatosceptique adoptée par Donald Trump lors de son premier mandat. Alors que Joe Biden avait réintégré l’accord en 2021 et promis de réduire de plus de 60 % les émissions de gaz à effet de serre des États-Unis d’ici 2035, Trump a pris le contre-pied en décrétant un « état d’urgence énergétique ».

L’ancien président républicain souhaite intensifier l’exploitation des ressources fossiles, notamment en Alaska et en Antarctique, tout en mettant un terme aux engagements climatiques financiers internationaux. Cette volte-face risque de compromettre les objectifs climatiques mondiaux, les États-Unis étant le deuxième plus grand émetteur de CO₂ au monde et le premier contributeur historique aux émissions.
Ce retrait annoncé peut facilement nuire à l’image des États-Unis sur la scène mondiale, en tant que puissance réfractaire aux enjeux climatiques. Les experts redoutent que ce désengagement ne freine les efforts des autres nations.
Médard CLOBECHI
