Le Congrès du Travail du Nigéria (NLC), principal syndicat du pays, a fermement rejeté l’augmentation de 50 % des tarifs des télécommunications, approuvée récemment par l’autorité de régulation. Face à cette décision controversée, le NLC a annoncé une manifestation nationale le 4 février, dénonçant une mesure qui aggraverait la précarité économique des Nigérians.
La révision des tarifs télécoms fait du bruit au Nigéria. La décision a été validée la semaine écoulée par l’Autorité de Régulation des Télécommunications du Nigéria (NCC). À en croire la NCC, la décision est prise en raison de l’augmentation de la hausse des coûts opérationnels, due à l’inflation galopante et la dévaluation de la monnaie nationale. Une décision qui n’est pas du goût de NLC, qui considère cette décision comme une attaque directe » contre les citoyens. Ceux-ci, pensent que les citoyens sont déjà exacerbés par l’inflation.

Face à cette situation, le syndicat exige la suspension immédiate de l’augmentation et appelle à des négociations avec le gouvernement et l’autorité de régulation. Le président du NLC, Joe Ajaero, a menacé d’un boycott national des services télécoms et d’une grève générale si les autorités refusent d’ouvrir un dialogue.
Médard CLOBECHI