Célébration des 35 ans de la FNEB : Le Ministre Adjadi Bakari appelle les étudiants à garder la flamme du combat toujours allumée
Les manifestations marquant le 35e anniversaire de la création de la Fédération Nationale des Etudiants du Bénin (FNEB) ont été officiellement lancées hier jeudi 24 avril 2025 sur le campus d’Abomey-Calavi, précisément dans l’amphithéâtre Idriss Deby Itno. C’était au cours d’une cérémonie solennelle en présence d’un parterre d’anciens présidents du bureau exécutif fédéral, d’invités de marque notamment le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Olushegun Adjadi Bakari.
C’est parti pour 3 jours d’intenses activités marquant le 35e anniversaire d’existence de la Fédération Nationale des Etudiants du Bénin (FNEB). La cérémonie solennelle du lancement des activités s’est déroulée hier dans l’amphithéâtre Idriss Deby Itno bien rempli pour la circonstance. Comme on pouvait s’y attendre, cette cérémonie protocolaire a été marquée par plusieurs allocutions. Deux ont notamment retenu l’attention de l’assistance. Celle du président actuel de la Fneb Marius Tchomakou et celle de l’invité de marque, le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, Olushegun Adjadi Bakari qui fut dans son passé d’étudiant, membre de la fédération.
Le premier a dans son discours indiqué que la FNEB est une fédération plus forte, plus ouverte, plus solidaire ; et ses 35 ans ne doivent pas être une parenthèse commémorative. « Ils doivent être un tournant stratégique autour de la consolidation de l’unité étudiante, au-delà des appartenances politiques ou idéologiques ; de la redéfinition d’un agenda de lutte clair, réaliste et partagé et enfin de l’ouverture aux réseaux régionaux et internationaux, pour que le mouvement étudiant béninois contribue aux grands débats du continent et du monde », a déclaré Marius Tchomakou. Il souligne que pour demeurer pertinente, la FNEB doit se réinventer, s’ouvrir davantage aux disciplines, aux territoires, aux nouvelles formes de lutte. Elle doit également parler le langage de la jeunesse sans perdre celui des principes, former des esprits autonomes, conscients et capables d’initiatives. Il faut donc faire en sorte que la FNEB soit une école de citoyenneté, un laboratoire d’idées, un espace de combat pour une société plus juste, plus humaine, plus fraternelle.
Le deuxième a, avant de commencer fait observer quelques secondes de silence à la mémoire des illustres soldats tombés récemment sous les balles de l’ennemi terroriste. « Ces évènements que nous vivons en ce moment nous rappellent à quel point notre nation, notre vivre ensemble, nos acquis et notre marche vers le développement peuvent être remises en cause à tout moment. Il est important que nous y prenions garde. Cela souligne l’importance de la cohésion nationale et l’engagement de chaque citoyen et de chaque citoyenne pour la défense de notre patrie », a laissé entendre le chef de la diplomatie béninoise. Et pour lui, quand on parle d’engagement, il n’y a pas meilleure école que la FNEB. «Quelles que soient nos chapelles politiques, quelles que soient les idées que nous défendons, les positions que nous occupons, nous sommes heureux de nous retrouver, de savoir que nous partageons ensemble cette histoire. Nous sommes un certain nombre à avoir pris par cette école, à avoir appris de cette école », a poursuivi le Ministre Olushegun Adjadi Bakari qui se réjouit de constater que 35 ans après, ses jeunes frères et sœurs sont toujours animés par cette flamme ardente de justice sociale, du combat, de l’engagement, de la détermination qui brule en eux avec la même intensité.
L.T.
