
Assemblée Nationale : Le personnel de l’institution outillé sur la notion de conscience professionnelle en vue d’une meilleure performance
À l’occasion de la cérémonie solennelle de montée des couleurs ce lundi 28 avril 2025, le personnel militaire et civil de l’Assemblée nationale du Bénin a été sensibilisé sur un enjeu fondamental : la conscience professionnelle. Sous l’égide du président Louis Gbèhounou Vlavonou, Ferdinand Cocou Vimadjè, administrateur du travail et de la sécurité sociale, a conduit une communication édifiante sur le thème : «Conscience professionnelle des agents du Parlement au service de l’efficacité du travail parlementaire ».
À travers cette intervention, deux grandes interrogations ont été soulevées : dans quelle mesure les agents parlementaires manifestent-ils une conscience professionnelle dans l’exercice de leurs fonctions ? Et quel impact cette conscience a-t-elle sur la performance de l’institution législative ?
Avant d’apporter ses réponses, Ferdinand Cocou Vimadjè a pris soin de définir les concepts clés. Selon lui, la conscience professionnelle désigne « l’attention particulière que l’on porte à son métier », tandis que l’efficacité renvoie à « la capacité à atteindre des objectifs précis ». Il a insisté sur l’idée que si la compétence permet d’exécuter une tâche, seule sa combinaison avec la conscience professionnelle garantit des résultats de qualité et respectueux des délais.

Au sein de l’administration parlementaire, la conscience professionnelle figure au sommet des critères d’évaluation. Le statut du personnel, qui en fait une obligation formelle, consacre cette valeur en lui attribuant huit points sur le barème de notation, contre sept pour la compétence. Ce choix témoigne de l’importance accordée par le Parlement à cette vertu, renforcée par un recrutement exigeant et rigoureusement encadré.
À travers les exemples de directions comme la Questure, les Services de l’information et de la communication ou encore les Services législatifs, Ferdinand Cocou Vimadjè a affirmé que les agents parlementaires font preuve du niveau de conscience professionnelle nécessaire pour assurer leurs missions, malgré l’imperfection inhérente à toute œuvre humaine. Il a également salué le leadership du président Vlavonou, premier garant de cette dynamique vertueuse au sein de l’institution.
La conscience professionnelle, loin d’être un simple principe moral, agit comme un puissant levier d’efficacité, a poursuivi le communicateur. Grâce à l’engagement de ses agents, le Parlement béninois remplit avec brio ses missions législatives et de contrôle de l’action gouvernementale. Cette dynamique de performance est d’ailleurs régulièrement saluée, y compris par le chef de l’État.
En conclusion, Ferdinand Cocou Vimadjè a encouragé les autorités administratives à intensifier les actions de formation et de sensibilisation pour consolider cette valeur essentielle. Car au-delà du respect des obligations, c’est bien la conscience professionnelle qui forge la réputation et l’excellence de toute institution.
