Célébration du 1er mai dans le département du Zou, une journée pas comme les autres : Rodrigue Michowadou bouscule les codes de la fête du travail

A Ouinhi, la fête du travail a pris une tournure inédite cette année. Le mot-clé du jour, Rodrigue Michowadou. Jeune figure montante, il a été choisi par les artisans de la commune comme parrain de l’édition 2025. Résultat, une célébration hors des sentiers battus, populaire, bien remplie et centrée sur les travailleurs eux-mêmes.

Dès les premières heures de la matinée, le stade omnisports était noir de monde. Une foule dense, vivante, rassemblant travailleurs, jeunes, autorités locales et invités venus d’un peu partout. L’ambiance était simple, mais bien rythmée. Quinze artistes, dont Pagor Gbeha et Gbèzé Junior, ont tenu la scène. Le public a répondu présent jusqu’à tard dans la nuit. Pas de longueurs, pas de discours vides , que de la musique, de la reconnaissance et une ambiance de fête.

Les artisans n’ont pas été oubliés. Ils ont été mis à l’honneur et récompensés pour leur contribution à la culture et à la tradition. Une démarche saluée par beaucoup, qui ont vu dans cette initiative du parrain Rodrigue Michowadou une vraie mise en valeur des efforts du quotidien.

Le maire Jonas Babatoundé Houessou a pris la parole pour saluer l’organisation. Il a remercié le parrain du jour et promis un accompagnement fort de la mairie à ce type d’événement qui mobilise sans exclusion.

Moment marquant, l’hommage en musique des artistes Pagor et Gbèzé Junior à Rodrigue Michowadou. À travers des textes directs et sincères, ils ont reconnu son rôle dans le rayonnement de la commune et son engagement constant.

Le conseil communal, dans son ensemble, voit en cette dynamique une opportunité à saisir. Il réaffirme son intention d’appuyer toute action qui va dans le sens du vivre-ensemble et d’un développement durable, concret et local.

À Ouinhi, la fête du travail 2025 restera dans les mémoires. Grâce à un parrain qui a compris que fédérer, c’est faire simple, utile et vrai.