
Le vendredi 23 mai 2025, à l’hôtel Golden Tulip de Cotonou, une conférence de presse a réuni les acteurs de la presse pour le lancement officiel de d’AfriDance. Ce projet chorégraphique de danse africaine vise à promouvoir les cultures africaines et surtout le patrimoine immatériel qu’est la danse. L’évènement se déroulera le 25 octobre 2025 à la place de l’Amazone.
L’objectif est de mettre en avant et célébrer la diversité des styles et traditions de danse africaines. Unité et collaboration. Il s’agit également de favoriser un sentiment d’unité parmi les pays africains et les communautés à travers une initiative artistique, d’établir un record mondial pour la plus grande chorégraphie de danse africaine, attirant ainsi l’attention des médias internationaux et stimuler le tourisme local et l’économie en attirant des visiteurs à Cotonou pour assister à l’événement.
Le président du comité d’organisation souligne que : « AfriDance est un acte de foi en l’humanité, en la paix, en la culture, comme moteur de transformation sociale. ». Il rappelle que la réussite d’une telle initiative ne peut se faire sans le soutien constant des Béninois. « Dans un monde secoué par les tensions, les guerres et les divisions, faire danser ensemble, en harmonie, des milliers de personnes venues de tous les horizons, c’est un moment fort, un signal très fort qui parlera de paix et dira que la cohésion est encore possible, le vivre-ensemble est encore possible. AfriDance, c’est le Bénin qui rayonne, c’est l’Afrique qui se tient debout, fière, belle, unie dans le mouvement. Cet événement s’inscrit dans la dynamique d’une nation digne voulue par notre pays, faire du Bénin une terre d’accueil, de culture, de créativité et de rencontres. Le 25 octobre de cette année, notre territoire sera le cœur battant de la danse africaine. Un carrefour artistique, économique et diplomatique où convergeront talent, caméra, regard et opportunité. Mais pour que ce rêve devienne réalité, il faut qu’il soit porté par le peuple béninois. », a-t-il laissé entendre.
Fort de ce que le projet sera d’une réussite conséquente, il est soutenu par plusieurs partenaires comme l’ADAC (Agence de Développement des Arts et de la Culture. Son directeur général, William Codjo qui dit croire fermement que la culture est un levier de développement et la danse est un langage universel dont la compréhension est perceptible au niveau de tous les peuples.

3 000 personnes sont attendues et seront sélectionnées sur la base de certains critères. À cet effet, un challenge a été lancé sur les réseaux sociaux pour choisir les 3 000 participants. Ces participants devront mimer certaines danses disponibles sur les canaux digitaux d’AfriDance et transmettre ensuite leur production audiovisuelle pour examen et sélection. Une fois sélectionnées, des séances de répétition seront organisées pour peaufiner les derniers détails du méga-spectacle.
Edouard HOUNTONDJI (Stg)
