
Séance de reddition de compte entre les professionnels des médias et un conseiller à la HAAC : Basile Tchibozo entretient les journalistes sur la nouvelle vision de l’institution
Le Conseiller à la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) mandature 2024-2029, Basile Tchibozo a célébré ce samedi 14 juin 2025, l’an 1 de l’actuelle équipe de l’institution présidée par Edouard Loko. Cette célébration a été marquée par une série d’activités organisées entre les villes d’Abomey-Calavi et Cotonou. Au nombre de celles-ci, une séance de reddition de compte suivie d’un diner qui ont eu lieu à la salle des fêtes du séminaire Saint Jean-Eudes d’Attrokocodji dans l’arrondissement de Godomey.
Cette rencontre a été l’occasion pour le Conseiller d’aborder avec ses confrères plusieurs sujets d’intérêt. Il s’agit entre autres de l’assainissement du secteur, de la formation, de délivrance et de la détention de la carte de presse, de l’aide de l’Etat à la presse et plusieurs autres réformes en cours. On retient qu’en un an, l’équipe de Edouard Loko a travaillé à dynamiser la HAAC et a lui donner un nouveau souffle pour lui permettre de jouer pleinement le rôle que la Constitution lui a conféré. En clair, avec l’actuelle mandature de la HAAC, les lignes bougent en témoignent la célérité, la rigueur et la diplomatie qui caractérisent depuis un moment le fonctionnement de l’administration de l’institution dans son ensemble. « Désormais, tout ce qui tardait ne tarde plus. Tout ce qui est lent est plus rapide. Tout ce qui est dormitif est plus éveillé avec la HAAC Edouard Loko», a déclaré le Conseilller Basile Tchibozo.
Abordant les nombreuses réformes en cours pour l’assainissement du secteur des médias au Bénin, le Conseiller a tenu à attirer l’attention de ses confrères sur un certain nombre de points tout en invitant chacun à plus de professionnalisme. Et l’un des points sur lequel il a insisté est bien sûr la délivrance et la détention de la carte de presse. Selon le Conseiller Basile Tchibozo, pour avoir le titre de journaliste ou être détenteur de la carte de presse, il faut le mériter. « Chers amis, une profession se mérite à travers la détention de l’élément de profession. On ne va plus ‘’chinoiser’’ sur les accrobaties que nous faisons. Nous devons arrêter ça. C’est pour ça beaucoup ont été appelés pour venir justifier leur situation de professionnel des médias. Nous devons assainir pour que plus rien ne soit comme avant », a-t-il laissé entendre. L’autre point essentiel abordé au cours cette rencontre dinatoire est relatif à l’aide de l’Etat à la presse. Et là, encore le Conseiller Basile Tchibozo rappelle à ses confrères que cette aide n’ira qu’aux organses qui la mérite, qui ont une existence légale et qui emploient des journalistes détenteurs de la carte professionnelle. D’où la nécessité pour ceux qui ne sont pas à jour au niveau du dépôt légal par exemple, de régulariser leur situation dans un bref délai. « Nous allons avoir une aide beaucoup plus sérieuse, beaucoup plus rigoureuse. Avec les négociations à certains niveaux, nous auront la possiblité d’avoir l’aide sur deux plans. L’aide qui va s’occuper de la maison des médias et puis l’aide à la formation. Va suivre l’aide directe aux médias. C’est les médias existents détenteurs de professionnels ayant la carte de presse qui vont en bénéficier», a-t-il fait savoir.

L.T.
