
Rencontre citoyenne dans le département de l’Ouémé: Le Porte-parole du Gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji face à la jeunesse de la commune d’Adjarra
Au Centre des jeunes et loisirs de la la commune de Adjarra, le Porte-parole du Gouvernement a tenu, ce samedi 12 juillet 2025, un échange direct avec les jeunes d’Adjarra. L’événement, centré sur le mot-clé rupture, a attiré une foule nombreuse et posée, venue exposer ses attentes sans détour.
Trois séquences ont structuré la rencontre : les mots d’accueil du Deuxième Adjoint au Maire, une intervention du PPG sur les semences de la rupture, puis une série de questions ouvertes. L’entrée en matière a été ponctuée par une prestation musicale d’un artiste local.
Prenant la parole, le représentant de la mairie a souligné l’importance de cette visite, y voyant un acte de proximité. Il a décrit le Porte-parole comme un « fils de la maison », saluant son implication constante et la transformation progressive d’Adjarra sous l’impulsion du gouvernement.
La séance de questions-réponses a été vive. Une trentaine de jeunes se sont relayés pour aborder des sujets concrets : infrastructures numériques insuffisantes, attentes autour des lycées techniques agricoles promis, fermeture de certains embarcadères, absence de commissariat à Malanhoui, et mise en veille de la Radio RSE d’Adjarra depuis près d’un an.

D’autres ont insisté sur la nécessité d’un service de cardiologie au CHDO, de routes praticables, d’écoles en état, et d’une reconnaissance salariale pour les relais communautaires, toujours actifs mais non rémunérés.
L’électrification partielle de certains quartiers comme Agata et le besoin de relancer les lignes ferroviaires ont également été évoqués. Un intervenant a salué la régularité et la transparence des concours de recrutement publics, preuve selon lui d’un changement réel.

En réponse, le Porte-parole du Gouvernement a maintenu un ton direct, reconnaissant certaines lenteurs tout en replaçant l’effort national dans le temps long. Il a promis de transmettre les doléances les plus urgentes et a rappelé que la rupture implique aussi une responsabilité collective : celle de ne pas attendre tout de l’État.
L’échange s’est achevé dans un climat calme. Pour Adjarra, cette rencontre aura été l’occasion de poser des questions, mais surtout de faire entendre une voix : celle d’une jeunesse lucide, en quête d’efficacité.
