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Enquête judiciaire transfrontalière dans l’affaire de meurtre de la Togolaise Imelda: le Hounnongan de Thron Ekpobo d’Allada mis aux arrêts

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Courant août 2024, l’affaire dite Imelda a secoué les réseaux sociaux au Bénin et au Togo, mêlant spiritualité, soupçons de crime rituel et cybercriminalité. Au cœur de ce dossier sensible, le nom de Hounnongan de la divinité Thron connu sous le nom de Ekpobo, guide spirituel influent basé à Dessa Ahouannonzoun, commune d’Allada, revient avec insistance. L’homme est accusé par les proches de la défunte togolaise d’avoir provoqué sa mort dans des circonstances encore obscures.

Le mot clé principal ici reste la cybercriminalité, car au fil de l’enquête, l’affaire prend une tournure inattendue. Selon des sources proches du département Enquête et Investigation (DEI) du journal Le Potentiel, ce n’est pas uniquement pour meurtre que Hounnongan Ekpobo a été interpellé. Son arrestation, opérée avec discrétion par les agents du Centre national d’investigation numérique (CNIN), révèle une autre facette du personnage.

Les enquêteurs du CNIN, spécialisés dans la traque numérique, auraient mis la main sur des éléments à forte valeur incriminante, liant l’homme à des activités de cybercriminalité. Escroqueries par internet, manipulations numériques… les indices récoltés semblent suffisamment solides pour justifier une extension des poursuites.

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Présenté au procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), l’accusé a été placé sous mandat de dépôt. Il est désormais en détention préventive dans l’attente de son jugement, dont la date n’est pas encore fixée.

Cette arrestation a eu un écho immédiat à Lomé. Les autorités togolaises ont salué la réactivité de la justice béninoise. Même si la détresse des proches de Imelda reste vive, l’évolution du dossier représente un pas vers une forme de réparation et contribue à renforcer la coopération judiciaire entre les deux États.

En attendant le procès, les regards sont tournés vers la CRIET. L’accusation ne repose plus uniquement sur un crime passionnel ou rituel, la cybercriminalité pourrait bien peser dans la balance judiciaire.

Joseph Sossou

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