Affaire  »Non-paiement des vacataires à l’Université de Parakou » : Les enseignants payés en novembre et décembre 2024

Alors que des informations relayées début juillet 2025 faisaient état d’une situation d’impayés, notamment sur les heures de cours dispensés par les enseignants vacataires, à la Faculté des lettres, arts et sciences humaines (Flash) de l’Université de Parakou au titre de l’année 2023-2024, le décanat a fini par se décider à clarifier de façon officielle les choses. Fidèle aux principes édités par le Code de déontologie, votre Quotidien avait joint régulièrement la doyenne de la Flash/UP, Dr Clarisse Imorou Tama. Aux questions insistantes du Département enquête et investigation (Dei) de Le Potentiel, elle s’était résolue à ne pas livrer en détails des informations sur la situation des frais à verser aux enseignants vacataires officiant à la Flash- UP. Cependant, les bribes d’informations relevées dans sa réaction et qui pouvaient suggérer des pistes de lecture de la situation et qui renseignaient surAffaire  »Non-paiement des vacataires à l’Université de Parakou » : Les enseignants payés en novembre et décembre 2024 la position du décanat ont été systématiquement relayées dans l’article publié. À la suite de notre publication, la doyenne de la Flash-UP vient de dresser un droit de réponse. Même si ce droit de réponse nous est parvenu hors délai, ce qui viole le Code de l’information en République du Bénin, notre rédaction décide de publier in extenso le texte par considération à la doyenne Clarisse imorou Tama. Lisez plutôt.

B. K. S

Droit de réponse de Dr Clarisse Imorou Tama

« 1.Votre phrase : “à l’Université de Parakou, la Faculté des Lettres, Arts et Sciences Humaines (FLASH) est plongée dans une brouille entre des acteurs-clés” évoquant une quelconque discorde entre les acteurs institutionnels majeurs de la Faculté des Lettres, Arts et Sciences Humaines relève d’un récit déconnecté des faits. Une simple démarche de vérification auprès des structures officielles qu’il s’agisse du campus ou du Rectorat suffit à rétablir la sérénité de la collaboration qui prévaut.
2.Votre phrase : “ces dernières heures, des remous renseignent sur le sentiment de frustration, de déception et de mécontentement des enseignants vacataires de la FLASH/UP. Depuis octobre 2024, ces derniers (les vacataires) disent attendre indéfiniment le payement des heures exécutées pour le compte de l’année académique 2023-2024” Aucun enseignant vacataire, à ce jour, n’a exprimé de grief fondé sur un sentiment de mépris ou de frustration de la part du décanat. Les échanges réguliers et transparents que nous entretenons avec eux témoignent au contraire d’une écoute constante et d’une volonté de dialogue, preuves à l’appui. Demandez d’ailleurs à jeter un coup d’œil sur nos échanges dans leur forum.
S’agissant du paiement des heures effectuées par les vacataires au titre de l’année académique 2023-2024, il est utile de rappeler que, jusqu’à notre prise de fonction en octobre 2021, la règle implicite était celle d’un décalage d’une année budgétaire (N+1). Conscients des inconforts que cela pouvait générer, nous avons entrepris une réforme pragmatique du calendrier de rémunération. Ainsi, les paiements mis en doute par votre journal ont été effectués les 11 et 13 novembre, puis les 16 et 17 décembre 2024. Les pièces justificatives ont été transmises aux autorités compétentes. Là encore, une vérification est possible.
3.Il n’a jamais existé, dans l’histoire récente de la faculté, de contrat mensuel régulier signé entre l’administration et les enseignants vacataires puisque tous les vacataires n’ont pas d’enseignements mensuels. Certains au regard de la particularité de leur discipline interviennent souvent en fin d’année académique à travers un ou deux enseignements. Comment pourraient-ils avoir de contrat mensuel ? Cependant, l’Agence Comptable et les différentes Unités de Formation et de Recherche ont entamé une amélioration continue du dispositif de contractualisation, notamment dans le traitement des cahiers de texte (permettant de faire le point des heures exécutées) et la gestion des contrats de vacation.
4.En réponse à l’article publié dans votre journal, un message explicite a été adressé au forum interne des enseignants vacataires : « Y a-t-il encore des collègues enseignants à qui la faculté doit le paiement de l’année académique 2023-2024 ? Qu’ils se manifestent ! La comptabilité ne reconnaît pas de cas non traités. Merci et bon week-end à nous tous. » À ce jour, aucune réclamation ne nous est parvenue. Bien au contraire, plusieurs collègues vacataires ont pris leurs distances par rapport à vos assertions, suggérant l’existence d’une source exogène à leur collectif. Ils sont certains que vos informations ne proviennent pas des enseignants vacataires.
A mon avis tout le contenu de votre article est déconnecté de la réalité que nous vivons à la FLASH/UP »