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Ralliement de dix conseillers communaux au parti « Les Démocrates » à Kandi : l’opposition condamne l’annonce d’un vote de défiance de la mouvance

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À la suite de l’annonce d’un vote de défiance visant les dix conseillers communaux de Kandi qui ont récemment quitté la FCBE et l’UP-R pour rejoindre ses rangs, le parti Les Démocrates a réagi. Au détour d’une conférence de presse tenue ce mardi 26 Août 2025 au siège national du parti à son siège à Cotonou, Les Démocrates dénoncent une « manœuvre politique mesquine » visant à destituer les dix conseillers communaux de Kandi ayant rallié son parti.

Selon Guy Mitokpè, Secrétaire général à la Communication du parti, cette initiative des formations politiques de la mouvance présidentielle et de leurs alliés constitue « une manœuvre désespérée face à l’ascension irrésistible du Parti Les Démocrates».

Le premier adjoint au maire de Kandi, des présidents de commissions et des chefs d’arrondissement figurent parmi les dix élus locaux qui ont choisi de rejoindre Les Démocrates. Pour Les Démocrates, ce ralliement marque « un tournant décisif » dans la commune de Kandi et « sonne comme le déclin définitif de la FCBE et de l’UP-R ».

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Le parti d’opposition dénonce une « politique mesquine et sournoise » menée conjointement par la mouvance présidentielle et la FCBE. Selon Les Démocrates, cette dernière ne se comporterait plus comme une véritable force d’opposition. « Quand un cadre de la FCBE rejoint l’UP-R ou le Bloc Républicain, il n’est pas inquiété. Mais si ce même cadre choisit Les Démocrates, il devient une cible. C’est une démocratie à double vitesse que nous ne saurions accepter », a fustigé Guy Mitokpè.

Le parti met en garde contre les probables velléités de destruction. Par ailleurs, il promet un soutien ferme et sans faille aux élus de Kandi menacés de destitution. Au-delà de Kandi, Les Démocrates revendiquent de nouvelles adhésions dans plusieurs communes, notamment à Parakou, Abomey-Calavi, Natitingou, Malanville, Djougou, Zè, Allada et même Cotonou.

Le parti affirme que ceux qui tentent aujourd’hui de destituer les conseillers ralliés seront les mêmes à « leur remettre les attributs du Conseil communal en février 2026 », à l’issue des prochaines élections locales.

Médard Clobechi

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