
Pour une bonne couverture médiatique des élections générales de 2026 : La Haac et Rfi renforcent les capacités des journalistes en radios
En vue d’une meilleure couverture des scrutins de 2026, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (Haac), en collaboration avec Radio France Internationale (Rfi), a lancé ce lundi 22 septembre 2025 à Cotonou, une session de formation dédiée aux journalistes de radios locales. L’initiative, qui intervient à quelques mois des élections législatives et communales prévues en janvier 2026 puis de la présidentielle en avril, s’inscrit dans une logique de professionnalisation du traitement médiatique en période électorale.

Les élections de 2026 approchent à grands pas et les démarches pour s’assurer d’une couverture médiatique s’intensifient. Pensée comme un cadre d’apprentissage et de partage, cette session organisé par la Haute Autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac), en collaboration avec Radio France Internationale (Rfi), entend renforcer les compétences des professionnels de la presse radiophonique dans l’information des citoyens et constitue également une occasion de réflexion sur les normes, les devoirs et les responsabilités incombant à l’ensemble des acteurs de l’information. Représentant le président de la Haac à la cérémonie d’ouverture, François Awoudo a insisté sur le rôle des journalistes. « Le rôle du journaliste est central. Il ne s’agit pas seulement de relayer des faits, mais de les vérifier, de les contextualiser et de les restituer dans le respect de la neutralité et de l’équité », a-t-il indiqué. Pour la Haac, cette formation constitue un moment d’échanges et d’apprentissages qui s’adresse surtout aux radios de proximité, très sollicitées pendant les élections locales. « Je me réjouis de voir que la majorité des participants viennent de l’intérieur du pays », a souligné François Awoudo. Animant la formation, Magali Lagrange, journaliste au service Afrique de Rfi, a mis en lumière l’exigence d’équilibre dans le traitement de l’information. Pour elle, cet équilibre représente à la fois une ligne directrice et une protection pour les journalistes face aux pressions électorales. « C’est un mot-clé, et même une protection pour le journaliste dans un contexte aussi sensible » a-t-elle affirmé, tout en invitant les participants à exposer leurs attentes afin d’adapter les discussions aux réalités de terrain.En outre, il faut rappeler que le programme comporte des échanges sur les lois qui encadrent les médias pendant les élections, sur le respect des règles du métier et sur la manière d’éviter la désinformation et la manipulation.
Morel GOUKOUE
