Présidentielle 2026 au Bénin: l’honorable Malick Gomina érige Wadagni en héritier légitime de Talon

Le député du Bloc Républicain (BR) et ancien maire de Djougou, Malick Gomina, a justifié la pertinence du choix de Romuald Wadagni, dauphin désigné de Patrice Talon, comme candidat de la mouvance. C’est à l’occasion de l’émission « En Route pour 2026 » diffusée le vendredi 26 septembre 2025 sur Canal 3 Bénin, que l’élu du BR s’est exprimé à ce sujet.

Les différentes parties de la mouvance ne cessent de justifier le choix idéal du dauphin désigné par Patrice Talon, comme candidat de la mouvance . Cette fois-ci , c’est Malick Gomina, qui vient une fois encore confirmer la pertinence de ce choix . Ainsi lors d’une émission sur canal 3 , Malick Gomina a mis en lumière le parcours historique et la préparation du ministre chargé de l’économie . « Ce n’est pas parce que vous êtes militant dans un parti politique que vous serez nécessairement Président de la République » a souligné le député, avant de préciser que sa formation aurait pu retenir un autre profil, « mieux préparé que Romuald Wadagni », si l’occasion s’était présentée. Pour lui, le ministre des Finances s’impose naturellement. Il a souligné qu’après près d’une décennie passée aux côtés du président Patrice Talon, avec l’expérience acquise et la crédibilité auprès des partenaires internationaux, celui-ci a démontré sa capacité à mobiliser des ressources financières, ce dont le pays a encore grandement besoin. Rappelant qu’il s’agit d’une première fois que le Bénin a eu un ministre ayant géré les finances pour 9 ans , il estime avoir vu à l’œuvre un ministre des Finances qui a « impacté » . Faisant savoir les réalisations ayant eu lieu sous le régime Patrice Talon , le député a expliqué que « tout ce que nous sommes en train de faire, c’est avec l’argent des Béninois » et « celui qui a permis cela, c’est Romuald Wadagni ».Malick Gomina a également donné d’éclaircissement quand à l’interrogation sur la logique des partis. Ainsi , il a répondu que « nous avons laissé de côté nos ressentis personnels et nous avons trouvé que la marche du pays vers le progrès doit se poursuivre ».L’ancien homme de médias considère que la décision conjointe de l’Union Progressiste Le Renouveau (UPR) et du Bloc Républicain (BR) reflète un véritable consensus. Il fait remarquer que si chaque parti s’était obstiné à porter son propre candidat, la cohésion aurait été menacée, ce qui aurait fragilisé l’ensemble de la mouvance au détriment de l’intérêt général.
À ses yeux, il ne sert à rien que chaque partie de la mouvance choisisse chacun un candidat alors qu’il existe la possibilité de trouver « quelqu’un qui est bon, qui peut poursuivre l’œuvre, qui est préparé » à assurer « la relève ». Rassurant que les aspirations de son parti ne visent nullement à conquérir le pouvoir au mépris de l’intérêt national, le député du Bloc Républicain souligne qu’il s’agit plutôt de prolonger les acquis et les réformes amorcées depuis 2016.« Au lieu que ça soit une écume, nous voulons que ça soit le produit de quelque chose de profond qui se poursuive pour que la métamorphose du Bénin puisse se faire », a-t-il précisé . En outre, il a eu à faire une comparaison entre le cas de Lionel Zinsou en 2016 et celui de Romuald Wadagni. Selon le député, Zinsou représentait une figure extérieure introduite dans le système, tandis que Wadagni au contraire, est perçu comme un acteur interne ayant pris part à toutes les phases de la gouvernance de Patrice Talon.

Morel GOUKOUE