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Présumés faits de corruption et de laxisme dans la gestion d’un dossier pénal : Malanville : le procureur au cœur de graves soupçons

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À Malanville, les discours prégnants de l’heure mettent au-devant de la scène l’appareil judiciaire. Ces discours ont une résonance qui traverse les départements. Et courant mi-octobre 2025, l’écho finit par frapper à la porte du département enquête et investigation (Dei) du groupe de presse Le Potentiel. L’affaire, telle que décrite dans les termes choisis par nos sources, renvoie à des accusations graves de corruption, de concussion et de laxisme dans la gestion d’une procédure pénale. En effet, des sources concordantes ont, avec insistance et à plusieurs reprises saisi le Dei pour faire part d’un cas de remise en liberté de présumé « délinquant » épinglé dans une affaire de faux et usage de faux. Selon le récit de nos sources, le nommé S. M. aurait été pris en flagrant délit d’usurpation de titre, de faux et usage de faux, notamment pour avoir utilisé un CIP appartenant à un tiers. Les mêmes sources soutiennent que le sieur S. M. ainsi pris la main dans le sac au cours d’une audience d’un juge de l’état civil aurait été conduit devant le procureur de la république près le tribunal de première instance de deuxième classe de Malanville. Conformément aux procédures judiciaires, le procureur, font savoir nos sources, aurait instruit le commissaire à l’effet de placer en garde à vue le sieur S. M. pour des besoins d’enquête approfondie. Plusieurs témoignages recueillis auprès des sources locales concordent à ce sujet. Jusqu’ici, aucune polémique n’avait cours. Mais un fait va déclencher les murmures et alimenter des soupçons sur le rôle des acteurs de l’institution judiciaire, notamment le procureur de Malanville. Plusieurs sources croisées affirment que le sieur S. M. aurait été remis en liberté contre toute attente. Les mêmes sources désignent le procureur de Malanville comme celui qui aurait ordonné cette remise en liberté, sans aucune audition formelle ni de présentation devant le parquet, et ce, malgré la matérialisation des infractions constatées en pleine audience. Mais la polémique nourrie à tort ou à raison dans cette affaire ne s’arrête pas là. Des témoignages récurrents issus de sources proches du mis en cause (c’est-à-dire du sieur S. M. accusé d’usurpation de titre, de faux et usage de faux), font état de tentatives de corruption active. Là-dessus, le récit proposé par nos sources renseignent que des membres de la famille du mis en cause auraient approché le procureur de Malanville avec des offres pécuniaires. En échange, ces derniers attendent la remise en liberté du prévenu. Par ailleurs, certaines sources internes au tribunal et au commissariat ne démentent pas les informations faisant état des pressions suspectes exercées sur les agents chargés de la procédure. Au bout de ce processus rigoureux de collecte d’informations complémentaires aux premiers récits chauds parvenus au Dei, le Potentiel a activé sa machine du contradictoire. Il s’agit d’un principe systématiquement observé dans toutes les démarches d’investigation au groupe de presse le Potentiel. Les faits dont il s’agit sont assez graves. Quand un procureur de la République se retrouve au cœur de graves soupçons et d’accusations de corruption, de concusion et de laxisme dans la gestion d’une affaire pénale, il est impératif d’y voir clair. A cet effet, le Dei a saisi, par courrier, le procureur le 23 octobre 2025 via son numéro WhatsApp. En retour, le procureur de Malanville a appelé le Dei le 24 octobre 2025 pour accuser réception du courrier. Cependant, le Dei n’en saura pas plus. Le Procureur de Malanville a laissé entendre qu’il a rendu compte au parquet général dont il dépend et attend les instructions avant de répondre aux questions percutantes étalées dans le courrier du Dei. Les réponses du procureur à ces questions étaient nécessaires pour lever les parts d’ombre dans cette affaire, équilibrer l’information et informer le public consommateur. Hélas, jusqu’ici, silence radio. Le Dei n’a plus eu aucun retour du procureur de Malanville concernant le dossier. Ce silence entrave l’aboutissement de l’enquête journalistique mais (et très malheureusement d’ailleurs) laisse toujours courir les folles rumeurs, les soupçons qui pèsent sur la haute hiérarchie des acteurs de justice.

*Libéré, arrêté de nouveau et emprisonné !*

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Cette affaire d’usurpation de titre, de faux et usage de faux à Malanville offre un feuilleton à plusieurs épisodes. Alors que de sources indiquent que c’est un élu local qui aurait entrepris le procureur pour demander la libération du mis en cause, d’autres sources interrogent les conditions dans lesquelles cette remise en liberté a pu avoir lieu. L’argent a-t-il eu un rôle à jouer dans cette libération ? Ou alors d’autres types d’influences ont-ils pu peser dans la balance ? Difficile d’y répondre en raison des difficultés rencontrées par le Dei pour réunir des preuves pour confirmer ou infirmer des allégations et accusations apparues dans les récits de nos sources. Loin des preuves, le factuel interpelle. Après le début de notre enquête et suite au courrier adressé au procureur par le Dei, le mis en cause, le sieur S.M. a été de nouveau arrêté. Présenté au procureur, il a été placé sous mandat de dépôt et jeté en prison. Nos sources renseignent qu’il sera jugé dans les prochains jours. La remise en liberté dans un premier temps du mis en cause puis son arrestation dans un second temps sont-ils des choix purement motivés par les règles de procédure judiciaire ? L’interrogation reste suspendue à la réflexion !

B. K. S

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