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Budget général de l’État gestion 2026 : les députés s’approprient les grandes orientations

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Ce mardi 11 novembre 2025, comme il est de coutume depuis plusieurs années, les députés de la 9ᵉ législature ont suivi, au Palais des Gouverneurs à Porto-Novo, un atelier d’appropriation du Projet de loi de finances, gestion 2026, organisé par l’Unité d’analyse, de contrôle et d’évaluation des politiques de développement (UNACEB) en collaboration avec le Projet d’appui au renforcement des capacités du Parlement et des organes chargés de la gestion des élections (PARCPOGE II). À l’ouverture des travaux, l’honorable Gérard GBÉNONCHI, président de la Commission des finances et des échanges de l’Assemblée nationale, a levé, dans son discours, un coin de voile sur les enjeux de cet atelier.

Dans son propos liminaire, l’honorable Gérard GBENONCHI a adressé ses remerciements appuyés au président Louis VLAVONOU, président de l’Assemblée nationale, pour la qualité de son management institutionnel, son leadership rassembleur et son engagement constant à promouvoir un Parlement moderne, productif et ouvert sur les grands enjeux du développement national.
« Sous sa conduite éclairée, la 9ᵉ législature a su renforcer le dialogue entre les pouvoirs publics et consolider la crédibilité de notre institution aux plans national et international », a-t-il précisé.

Ensuite, le président de la Commission des finances et des échanges de l’Assemblée nationale a rendu un hommage solennel au chef de l’État pour les réformes profondes impulsées par lui en dix années à la tête du Bénin, en vue de moderniser l’administration publique, dynamiser la mobilisation des ressources intérieures et renforcer la gouvernance économique.

« Ces efforts ont permis de créer un cadre macroéconomique solide, propice à la confiance des partenaires et à l’attraction des ressources extérieures. Ainsi, le total des ressources budgétaires de l’État est passé d’environ 1 000 milliards de FCFA en 2016 à plus de 3 783,98 milliards de FCFA pour la gestion 2026, soit un accroissement d’environ 278 %, représentant presque une multiplication par quatre en une décennie », a-t-il déclaré.

Parlant des réformes et des résultats, il a cité, pour justifier son opinion :
« Dans le même temps, le taux de croissance du PIB s’est établi à 7,5 % en 2024, confirmant la vitalité de notre économie et la justesse des politiques publiques mises en œuvre. Comme le rappelle Adam Smith, le père de la science économique, “La richesse d’une nation ne se mesure pas seulement à ses revenus, mais à l’efficacité avec laquelle elle mobilise et dépense ses ressources.” Cette maxime éclaire parfaitement l’esprit de rigueur et de performance qui doit guider notre action budgétaire.

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Cette performance budgétaire et économique témoigne de la solidité des réformes entreprises, notamment dans les domaines de la digitalisation des services fiscaux, de la réforme du système douanier, de la diversification des recettes, de la modernisation des infrastructures, de l’énergie, de l’agriculture, de l’éducation et de la santé. Le Bénin est aujourd’hui cité comme un modèle de bonne gouvernance, de stabilité et de rigueur financière dans la sous-région.

Poursuivant ses propos, l’honorable Gérard GBENONCHI a laissé entendre que cet atelier, qui réunit les députés, s’inscrit dans un contexte de maturité institutionnelle et d’efficacité de la gestion publique.
« Il intervient à un moment symbolique où le chef de l’État présente le dernier budget de son second mandat et où la 9ᵉ législature s’apprête à clore son cycle. Ce double contexte confère à nos travaux une portée particulière : celle de capitaliser les acquis, de consolider les bonnes pratiques et de préparer la relève dans la continuité de la performance », a-t-il ajouté.

Après avoir rappelé que l’examen du Projet de loi de finances 2026 s’effectue désormais dans le cadre du budget-programme instauré conformément aux directives de l’UEMOA, le président de la Commission des finances et des échanges a listé les objectifs de cet atelier d’appropriation.

Selon lui, les travaux portent entre autres, sur : l’analyse du point d’exécution du budget de l’État, gestion 2025 ; le cadrage macroéconomique et les grandes orientations du PLF 2026 ; l’appréciation des prévisions budgétaires en recettes et en dépenses ; l’intégration de la budgétisation sensible au genre et aux droits des enfants ; et enfin l’examen des mesures fiscales et douanières contenues dans le PLF 2026.

Source : DSICOM/AN

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