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Procès en appel de l’affaire dite  »casse d’une banque » : CRIET : Désiré Vodonou s’en sort avec 7 ans de prison au lieu de 14 ans

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La Chambre des appels de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a rendu, le lundi 17 novembre 2025, un verdict marquant dans le procès en appel de l’ex-député Désiré Vodonou et de ses co-accusés. La peine initiale de 14 ans de prison a été réduite à 7 ans pour l’ancien élu de Zogbodomey, tandis que ses co-prévenus, le banquier Sylvestre Attadé et l’informaticien sénégalais Sy Sérigne Abdoul Aziz, ont également vu leurs peines et amendes allégées. Dans les détails, le procès en appel a permis d’acter une révision des sanctions.
Le 2 avril 2024, la chambre correctionnelle de la CRIET avait condamné les trois hommes à 14 ans de prison et à des amendes exorbitantes s’élevant à 2 milliards 110 millions FCFA chacun. Suite à un appel interjeté, la cour a décidé, après de longs mois d’instruction, de revoir ce jugement. Ce 17 novembre 2025, la peine de prison a ainsi été ramenée à 7 ans pour chacun des prévenus, tandis que les amendes ont été réduites d’un tiers, soit plus de 700 millions FCFA. Lors du procès en avril 2024, les biens de l’homme d’affaires Désiré Vodonou avaient été l’objet de confiscation pure et simple. Mais en appel, les termes ont évolué. En parallèle à la réduction de la peine de prison et de l’amende, la chambre des appels a prononcé le maintien sous scellés des biens de Désiré Vodonou.
Les accusations de blanchiment de capitaux ont été extirpées de chefs d’accusation. Avec ce procès en appel, l’ex-député Désiré Vodonou peut se frotter les mains même s’il n’est pas encore totalement sorti de l’épreuve. Il pourra désormais nourrir encore plus le rêve de retrouver les siens beaucoup plus vite étant donné que la peine de prison a été réduite de 14 ans à 7 ans. Pour rappel, Désiré Vodonou et ses co-prévenus ont été placés en détention préventive depuis novembre 2022 dans le cadre d’une affaire complexe de cybercriminalité. Ils sont accusés d’avoir tenté de s’introduire dans le système informatique de la banque BGFI pour y intégrer de l’argent provenant de Russie, une manœuvre destinée à blanchir des fonds illicites. Selon le procureur, l’ex-député aurait finalement choisi de se retirer de cette opération, mais son implication initiale reste au cœur des accusations.

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B. K. S

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