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Affaire de cybercriminalité : Aurélie Guézo entendue à la CRIET

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Le jeudi 4 décembre 2025, la comédienne Aurélie Nougloï-Guézo a comparu devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) pour répondre aux accusations de cybercriminalité qui pèsent sur elle.

Placée en détention provisoire, la comédienne est poursuivie pour escroquerie via internet. Selon l’accusation, elle aurait acheté une carte SIM pour un détenu d’Abomey-Calavi, qui aurait ensuite utilisé cette puce pour commettre des arnaques en se faisant passer pour l’Institut national de la femme (INF).

Assistée de son avocat, Me Omer Sylvain Tchiakpè, Aurélie Nougloï-Guézo a nié toute implication volontaire dans l’escroquerie. Elle a expliqué que tout avait commencé par un contact avec la sœur du prisonnier pour la livraison de pagnes, avant que le frère détenu ne prenne lui-même contact. Elle s’est rendue quatre à cinq fois à la maison d’arrêt pour effectuer ces livraisons.

C’est dans ce contexte que l’achat de la carte SIM a eu lieu. La comédienne affirme qu’elle avait l’intention d’aider le détenu à se procurer la puce, mais qu’au moment de l’achat, le protocole de l’agence l’a obligée à utiliser ses propres empreintes et sa carte d’identité. Elle a donc acheté la SIM en son nom et a refusé de la remettre directement au prisonnier, estimant que l’usage d’un téléphone en détention étant interdit.

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Elle a ensuite confié que la puce avait été récupérée par le détenu par l’intermédiaire d’une autre personne. Avec émotion, Aurélie Nougloï-Guézo a précisé qu’elle avait fait désactiver la carte une semaine après l’achat, sur les conseils de proches, provoquant la colère du détenu.

La comédienne a insisté sur son ignorance de l’utilisation que le prisonnier voulait faire de la carte SIM. Son avocat a rappelé que plusieurs autres femmes auraient également été manipulées par le même détenu. Aurélie Nougloï-Guézo a sollicité la clémence de la Cour, affirmant qu’elle n’était en aucun cas complice des arnaques.

Le dossier a été renvoyé au 22 janvier 2026 pour la poursuite du procès.

Laura LEKE

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