RAM Grand

Atteinte majeure à la sûreté de l’État: Putsch avorté , 30 militaires et un civil déposés en prison, poursuivis pour trahison, assassinat et attentat contre l’État

0 798

La page est lourde, l’encre grave. L’affaire de la tentative de coup d’État avortée au Bénin a basculé dans sa phase la plus implacable, celle du prétoire et des cellules. Environ trente militaires capitaines, majors, lieutenants, adjudants et hommes de troupe ainsi qu’un civil, ont été formellement présentés à la justice avant d’être placés sous mandat de dépôt pour une large majorité d’entre eux.

Après plusieurs jours de garde à vue à la Brigade économique et financière (BEF), les mis en cause ont comparu devant le parquet spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme hier lundi 15 Decembre 2025. L’instruction, conduite avec méthode, a ensuite suivi son cours normal, audition par le juge d’instruction, puis passage devant le juge des libertés et de la détention, conformément aux procédures applicables aux dossiers touchant à la sûreté de l’État.

Parmi les personnes poursuivies figure également un militaire radié, dont l’interpellation est intervenue dans le prolongement direct des investigations. Les autorités judiciaires semblent déterminées à cerner l’ensemble des ramifications de ce dossier sensible, sans égard pour les grades ni les parcours.

Articles Relatifs

Législatives du 11 janvier 2026 au Bénin : le parti Les…

Coup d’État déjoué au Bénin : L’Up-r/ USA…

Banniere carrée

Selon des sources judiciaires contactées par le Potentiel 31 militaires sont déjà fixés sur leur sort immédiat. L’incarcération, dans différentes prisons du pays, en attendant l’ouverture de leur procès pour entre autres, « trahison », « assassinat » et « atteinte à la sûreté de l’État ». Une décision qui traduit la sévérité avec laquelle la justice appréhende les faits reprochés et la menace qu’ils font peser sur l’ordre constitutionnel.

Désormais, tout se jouera dans le temps long de l’instruction, qualifications pénales définitives, part de responsabilité de chacun, et solidité des charges. L’affaire, suivie de près par l’opinion, s’annonce comme l’un des dossiers judiciaires et politico-militaires les plus sensibles de ces dernières années. La CRIET a la main. La République observe.

Joseph Sossou

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

error: Content is protected !!