
Coup d’État avorté au Bénin : Patrice Talon rejette toute implication de la Garde nationale dans l’attaque
Le président de la République, Patrice Talon, a fermement rejeté toute implication institutionnelle de la Garde nationale dans l’attaque récemment survenue. Face à la presse ce jeudi, le chef de l’État a clarifié la position du gouvernement. Il évoque des initiatives individuelles sans lien avec la chaîne de commandement républicaine.
Selon Patrice Talon, l’opération incriminée « ne relève ni du commandement ni du sous-commandement de la Garde nationale ». Il a insisté sur le caractère non officiel de l’action, attribuée à « quelques individus isolés », qualifiés « d’égarés et de jaloux ». Ces derniers auraient été manipulés par des acteurs animés par la nostalgie et la jalousie, a-t-il précisé, écartant toute responsabilité collective des forces de défense et de sécurité.

Le président de la République a également livré des éléments nouveaux sur l’un des protagonistes cités dans cette affaire. Tigri, présenté comme impliqué dans les faits, aurait reconnu ses torts et formulé des excuses avant de prendre la fuite. D’après les déclarations présidentielles, il aurait quitté les lieux en tenue civile, à bord d’un véhicule, échappant ainsi à l’intervention immédiate des forces de sécurité.
Par cette prise de parole, Patrice Talon entend lever toute ambiguïté autour du rôle des institutions républicaines et préserver l’image de la Garde nationale. Il a réaffirmé la détermination du gouvernement à faire toute la lumière sur cet incident, en identifiant clairement les responsabilités individuelles, dans le strict respect de l’État de droit.
Médard Clobechi
