31 ans après la Conférence Nationale des Forces Vives de la Nation : Gilles Gohy s’insurge contre les discours conservateurs

Le 28 février de chaque année représente une date historique dans la démocratie béninoise. Il s’agit de la Conférence Nationale des Forces Vives du Bénin, organisée du 19 au 28 février 1990 dans la salle de conférence de l’Hôtel Plm Aledjo à Cotonou.

Cette Conférence génitrice de la démocratie semble devenir une opportunité génératrice de « pagaille » pour des acteurs politiques. Des acteurs qui tiennent immuablement des discours nuisibles à l’émergence du pays. Très souvent, ils assimilent la constitution du 11 février 1990 à la « Bible » ou à un « fétiche », donc intouchable.

Et là, l’Universitaire Directeur Adjoint de cabinet du ministère de la Communication et de la Poste, Gilles Expédit Gohy trouve le contraire. « Conférence nationale ! Plus de 30 ans, déjà ! Et pourtant, le Bénin doit s’y accrocher, comme si tout son avenir en dépend ! Un enfant qui répète inlassablement la même chose depuis 30 ans, comme un disque rayé, est soit taré, ignare ou simplement débile ! », lit-on dans l’un de ses textes sur sa page Facebook.

Pour mémoire, la politique d’intérêts particularistes a engendré en 1989, une malheureuse et inédite crise dans tous les secteurs de développement de la Nation. Ainsi, sous la pression du peuple, le comité central du PRPB, le comité permanent de l’Assemblée Nationale Révolutionnaire et le Gouvernement d’alors ont décidé en décembre 1989 de la tenue d’une grande assise nationale au cours du premier trimestre de l’année 1990.