4 ans d’exécution du PAG: Hêhomey parle des infrastructures durables sous Talon
Ce vendredi 24 avril 2020, le ministre des Infrastructures et des Transports Hervé HEHOMEY a été reçu sur l’émission bilan ‘’An4 Temps des Moissons’’ diffusée sur les chaînes de télévision nationale. Pendant près d’une heure, le ministre a saisi l’occasion pour faire le point des réalisations dans son secteur. Il était aussi question de décliner les perspectives. Des explications du ministre Hervé Hêhomey, on retient que dans le sous-secteur infrastructures, 771 kilomètres de routes ont été bitumés et 1385 kilomètres de routes sont en cours d’exécution. Il s’agit donc de 2600 kilomètres de routes déjà impactées par le programme d’actions du gouvernement. Il est aussi ressorti de l’émission du ministre, que pour 502 kilomètres de routes, la mobilisation du financement est en cours. Dans le cadre du projet phare n°8 qui est un ensemble de projets d’aménagement et de bitumage de routes on peut on note : 13 axes démarrés sur les 14 axes prévus soit 1213 kilomètres sur 1362 kilomètres. Ce qui équivaut à un taux d’exécution de 89% en 4 années. Selon Hervé Hêhomey, le gouvernement a changé de paradigme de construction des routes. Le gouvernement construit des durables, agréables et confortables voies pour les populations. Dans ce sillage, les plus gros succès sont : la Construction de la ‘’Route des pêches’’. Longue de 12,5 km elle relie le Carrefour Erevan à Adounko. La Route Porto-Novo-Akpro-Missérété qui a changé le visage de la capitale du Bénin sans compter les travaux entrant dans le cadre de la rocade de Porto Novo ou encore les chantiers Akpro-Missérété-Pobè ou encore Pobè-Adja-Ouèrè. Le ministre n’a pas occulté la construction de la route Natitingou-Boukoumbé-Korontière dans l’Atacora; la construction en cours du Boulevard de la Marina; la construction d’un ensemble de routes autour de la ville d’Abomey (Abomey-Mougnon ; Mougnon-Djidja : Mougnon-Bohicon ; Abomey-Agbangnizoun ; Lalo-Toffo ; Lalo-Agbangnizoun…) ; la construction de la voie Zagnanado-Banamè-Paouignan avec ses bretelles Covè-Banamè et Koguédé-Zakpota, Dassa-Savalou-Djougou, Calavi-Kpota-Ouèdo. Toujours sur le volet de modernisation du réseau routier, le ministre Hervé Hêhomey a mis l’accent sur la construction en cours de la route Dassa-savè-Parakou; les travaux entrant dans le cadre de la construction de la voie Bétérou-Tchaourou-Kassouala-Frontière du Nigéria et la réalisation des ouvrages sur le fleuve Okpara et à Alafiarou. Plusieurs autres chantiers sont aussi lancés et en cours dont entre autres Wadon-Médédjonou-Adjarra, Guessou sud –Fô-Bourré-Sinendé, Kétou-Savè, Lokossa-Dévé-Aplahoué-Frontière du Nigeria (etc.). Toutes ces routes sont destinées à faciliter la mobilité de populations et des biens au Bénin.
Des ouvrages construits pour soulager les populations
Au chapitre des ouvrages réalisés pour soulager les populations, quatre ans après, le ministre Hervé Hêhomey relève : le pont de Womè, le pont de Tovègbamè, le Pont de Malanville, le pont sur le fleuve Okpara, le pont d’Alafiarou, le pont sur le fleuve Affon… Il faut ajouter à cela l’installation d’une série de 15 ponts métalliques sur l’ensemble du territoire. Comme projets à démarrer, on peut globalement retenir : le Projet du contournement nord de Cotonou, la construction de l’autoroute Sèmè-Porto-Novo, Kota-Kouandé-Péhunco, Péhunco-Djougou-Banikoara , le pont sur le lac Toho, le deuxième pont de Womè.
Dans le sous-secteur du transport aérien
Ici, le ministre Hervé Hêhomey a mis l’accent sur la poursuite des travaux entrant dans le cadre de la construction de l’aéroport de Glo-Djigbé, des travaux de réfection de l’aéroport de Cotonou, de la restructuration de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile, la création de la Société des Aéroports du Bénin (Saab), la sortie du Bénin de la liste noire de l’Union Européenne, le projet de création d’une compagnie aérienne pour soutenir le tourisme local.
Au sous-secteur du transport maritime et terrestre
Ici encore, des actions phares sont en cours. Le ministre Hervé Hêhomey, face aux questions des journalistes, a fait ressortir : la réforme du mode de gestion du Port, la mise du Port de Cotonou aux normes du code ISPS, le filtrage des entrées dans l’enceinte portuaire, le contrat de gestion avec le Port d’Anvers International, le projet de construction d’un nouveau terminal. Dans le même sillage, dans le sous-secteur transport terrestre, il y a eu la création de l’Agence nationale des transports terrestres, la réforme du permis de conduire, la réforme de l’immatriculation des véhicules, la création en cours du bureau de gestion fret. Il va sans dire que quatre ans après, les fruits ont tenu la promesse des fleurs.
E.A.