Synthèse des rapports de tournées d’inspection des formations sanitaires privées et publiques: L’Onmb travaille pour l’actualisation des normes
L’hôtel Le Dauphin à Ouidah a servi de cadre, les 28 et 29 décembre 2020, à un atelier de l’Ordre national des médecins du Bénin sur la synthèse des rapports des tournées d’inspection des formations sanitaires privées et publiques. Ceci, avec la participation de représentants du ministère de la Santé.
Inscrit à l’agenda de l’institution faîtière, plusieurs activités étaient au menu de cet atelier à savoir la lecture des rapports des différentes tournées, la lecture et l’amendement de la proposition de synthèse et les travaux en commissions. À en croire le professeur Francis Moïse Dossou, président de l’Ordre national des médecins du Bénin, on doit s’attendre à de grandes décisions au terme de l’atelier. Il s’agit notamment de l’actualisation des normes et de leur publication de façon à ce qu’elles soient mieux partagées. Il en résultera également la précision des procédures, afin que tout le monde puisse parler d’une seule et même voix et adresser un message audible à la communauté médicale.
Par ailleurs, il faut préciser qu’il est opportun de faire une analyse des résultats de ces différentes visites afin d’en tirer des leçons et des recommandations pour corriger les dysfonctionnements identifiés. Ceci, afin que les prochaines supervisions soient aussi plus productives que celles menées.
Aussi, au menu de cette journée se trouve la finalisation du bulletin n° 7 de l’Onmb. Le président Francis Moïse Dossou a profité de cet atelier pour présenter par anticipation ses vœux du Nouvel An aux populations et aux médecins. « Je voudrais leur présenter mes vœux de bonne santé. Des vœux de pouvoir rencontrer des médecins compétents, des médecins dignes, dévoués à leur apporter la santé qu’il faut, les soins qu’il faut. Nous nous engageons à travailler à ce que les médecins qui nous ont mis à leur tête puissent donner aux populations de quoi avoir une excellente santé au cours de l’année 2021 et des années qui suivent bien entendu. Aux médecins, je présente aussi les vœux de santé, parce qu’il faut qu’ils soient en bonne santé pour pouvoir soigner les autres. Je leur souhaite la sérénité ; mais cette sérénité ne viendra que du pouvoir central qui devra œuvrer à ce que le médecin puisse travailler sereinement, parce qu’ayant des différentes directives qu’il doit respecter, ayant l’assurance que la santé est prioritaire pour l’État, et bien ils pourront travailler avec plus de sérénité, plus de dévouement, plus d’abnégation pour que les populations puissent en bénéficier au maximum. »
Francis Moïse Dossou, président de l’Onmb : « Actualiser les normes, les publier de façon à ce qu’elles soient mieux partagées… »
» Nous sommes ici à Ouidah pour étudier les différents rapports des missions d’inspections des structures sanitaires que nous avons réalisées durant l’exercice écoulé. Il s’agit aussi bien des structures sanitaires privées, des structures sanitaires publiques qui ont bénéficié de la visite de l’Ordre national des médecins du Bénin, que d’une partie des équipes du ministère de la Santé. De façon conjointe, nous avons été sur le terrain, nous avons vu un certain nombre de choses ; nous en avons fait des rapports, les rapports ne sont pas faits pour rester dans les tiroirs. Malheureusement, ils sont restés dans les tiroirs pendant pratiquement un an. On a donc décidé de les sortir pour les analyser et tirer les leçons que ces différentes visites nous apportent. On peut alors s’attendre à de grandes décisions. Notamment celles d’actualiser les normes, de les publier de façon à ce qu’elles soient mieux partagées. Celles de préciser les procédures. Lorsque deux ou trois équipes vont à deux ou trois endroits différents, ils peuvent agir et procéder de manière différente, ce qui n’est pas normal. Dans la même structure, un groupe peut arriver et dire une chose, un autre groupe vient dire autre chose. C’est déjà arrivé parce que nous avons parallèlement à nos activités de l’Ordre des médecins, il y a aussi les activités de la commission présidentielle, qui parfois passe, l’Ordre et le ministère de la Santé disent une chose, la commission présidentielle dit autre chose. Cela peut être gênant. Donc, il faudra que l’on puisse établir ces différentes normes et ces différentes procédures. Pour que nous puissions parler d’une seule et même voix et adresser un message audible à la communauté médicale. De façon spécifique, cet atelier peut rassurer ceux qui sont censés exercer la profession, en respectant ces normes qui sont écrites. Personne ne peut venir me fermer la clinique par exemple sous aucun prétexte, parce que j’ai respecté les normes. Je suis dans mes droits et je les réclame. D’un autre côté, ça rassure ceux qui vont sur le terrain pour faire les missions, qui partent avec un bréviaire, un texte dont ils savent qu’il a été adoubé, accepté par toutes les personnes pouvant agir dans ce sens. On va certainement aboutir à la décision d’établir des normes, des procédures actualisées, de les diffuser suffisamment, de nous en imprégner de façon à ce que les prochaines missions puissent être un peu mieux organisées. »