Consommation de la Chicha au Bénin: Hounkpatin et Lafia lents à réagir

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Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique Sacca Lafia et celui de la Santé Benjamin Hounkpatin peinent à interdire la consommation de la chicha sur toute l’étendue du territoire national. Alors que deux préfets leur ont déjà indiqué la voie en interdisant dans leurs départements respectifs la chicha à cause de ses méfaits sur la santé des jeunes consommateurs.

Ces deux ministres du gouvernement donnent l’impression qu’ils se soucient peu des conséquences néfastes de la chicha sur la santé humaine. Les communiqués des préfets font le tour de la toile, mais rien n’est décidé au sein du gouvernement pour arrêter la saignée. La chicha se fume dans les grandes métropoles du pays au nez et à la barbe des autorités sans que ces dernières puissent taper du poing sur la table.

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L’interdiction doit être généralisée

Le mal l’emporte lorsque les hommes de bien se taisent, dit l’adage, et l’État a le devoir de garantir une meilleure santé aux citoyens vivant sur son territoire. L’interdiction de la Chicha, qui est devenue l’opium de la jeunesse béninoise doit être généralisée à tous les départements du pays.

À court terme, la chicha entraine des risques cardiovasculaires comparables à ceux provoqués par la cigarette. Le risque de dépendance à la nicotine est également important. Et comme le partage de la pipe à eau est un rituel, il y a également des risques de transmission d’herpès, d’hépatite ou de tuberculose. À plus long terme, le risque de développer divers types de cancers (poumon, vessie, bouche, etc.) est bien présent. Il urge que les autorités ministérielles prennent leurs responsabilités pour endiguer ce mal pernicieux.

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