Évaluation de la rupture à travers une école politique partie de Dangbo: Julien Agossou Bodé, le messager principal de Talon

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Chaque génération doit dans une relative opacité découvrir sa mission, l’accomplir ou la trahir disait Frantz Fanon. Julien Agossou Bodé, professeur certifié de philosophie, ancien chef d’arrondissement de Hêtin Houédomè, ancien deuxième adjoint au maire de Dangbo et ancien chargé de mission du président de l’Assemblée nationale Adrien Houngbédji, conscient du fait et voulant rester collé à ses convictions politiques a mis en place une école politique inspirée du système de gouvernance du président Patrice Talon: La rupture. C’était le mercredi 27 janvier 2021 dernier dans la commune de Dangbo.

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C’est avec le soutien du conseil communal, de sages et notables de la commune de Dangbo, des anciens et actuels conseillers communaux (Premier adjoint au maire de Dangbo, Bertin Lokossou, ancien premier adjoint au maire de Dangbo Emmanuel Voglozin, actuel premier adjoint au maire d’Adjohoun, Oké Aimé, Robert Dégnon, chef cellule communication du maire de Dangbo) de l’ancien ministre du Commerce Serge Ahissou et de la jeunesse, que Julien Agossou Bodé, acteur politique expérimenté a échangé avec ces derniers sur le thème « la rupture systémique comme une école politique ». L’objectif de cette rencontre qui s’est tenue dans l’après-midi du mercredi 27 janvier 2021 dernier est d’évaluer la rupture au tribunal de la raison après 5 années d’exercice et de sensibiliser les Béninois sur ses bienfaits. « Juger la rupture, c’est l’évaluer avec objectivité. Comme Gaston Bachelard le disait, faire la psychanalyse de l’esprit. Ce n’est pas avec des penchants, avec des passions qu’on va la juger », a rassuré l’ancien deuxième adjoint au maire de Dangbo, et fondateur de cette école politique. Il s’est assigné la mission de montrer à tous les Béninois en quoi la rupture est plus que nécessaire au Bénin. À en croire ses propos, la rupture devient un concept à enseigner dans nos établissements d’enseignement primaire et secondaire. Elle sera aussi vulgarisée sur toutes les places publiques, dans les coins et recoins de notre pays et sous l’arbre à palabre, car le système ne doit pas s’arrêter avec la fin du règne du président Talon : il est donc impérieux de pérenniser le système, a-t-il assuré. Le souhait le plus ardent de l’ancien chargé de mission du président de l’Assemblée nationale est que le modèle de la rupture béninoise soit expérimenté ailleurs dans le monde. Les points forts de la rupture selon Julien Agossou Bodé sont entre autres la bonne gouvernance ; l’opérationnalisation des douze (12) départements qui jadis n’existaient que de noms avec pour corollaire la désignation des chefs-lieux et des préfets ; l’impossibilité de détourner le denier public sans être puni aujourd’hui au Bénin ; le recul de la corruption dans l’administration publique ; la règlementation des grèves permettant désormais le déroulement des années scolaires apaisées et le fonctionnement continu dans les centres de santé avec la disparition du conflit d’intérêts entre les centres de santé publics et ceux privés animés par les mêmes agents. Aucun agent de l’État ne peut plus être promoteur d’un centre privé.

Les mérites de Talon reconnus

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Dans une démarche méthodiquement élaborée, Julien Agossou Bodé avec ses outils d’appréciation modernes pense qu’il faut porter le président Patrice Talon en triomphe. Car il a le mérite d’avoir fondé et d’avoir réussi l’expérimentation de la rupture systémique. « Nous l’encourageons à continuer avec la rupture et de savoir une fois pour toutes que certains hommes formulent des critiques contre la rupture pour la simple raison que « les hommes sont plus disposés à pratiquer l’injustice que la justice » comme l’affirmait Platon dans La République », a-t-il affirmé.

Aucune place où l’opposition ne passe et repasse

Julien Agossou Bodé sort son bazooka pour maintenir la veille auprès du président Patrice Talon. Il a insisté que dans les prochains jours, que d’autres messagers de la rupture seront formés pour inonder les coins et recoins du Bénin pour montrer les valeurs de la rupture afin que les Béninois s’approprient la rupture de façon à ce que même après le règne de Talon, le Bénin soit toujours un Bénin de rupture. Les discours tenus par les opposants ne doivent pas ébranler l’élan de la rupture.

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