Présidentielle 2021 : l’opposition divisée, cherche toujours ses marques

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Ça évolue toujours en rang dispersé au sein de l’opposition béninoise, à quelques semaines de la fatidique élection présidentielle qui cristallise l’attention. Un manque notoire de coordination dans les stratégies et actes posés pour grimper dans l’estime du peuple et avoir leur suffrage au moment opportun.

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À l’analyse et au regard des derniers développements de l’actualité, l’on s’aperçoit que l’opposition est vent debout et en panne d’initiatives. De quoi conforter le pouvoir de Cotonou. Alors que Reckya Madougou a déversé sa bile sur la gouvernance actuelle en des termes pas très doux, l’ancien président Yayi Boni a, quant à lui, écouté la voix de la sagesse en appelant le peuple au dialogue et au consensus avant l’élection présidentielle.

Le pays traverse actuellement une période électorale très sensible pour que l’ordre établi par la constitution, qui régit les rapports des différentes institutions soit mis en péril par qui que ce soit sous quel motif que ce soit. Même si Boni Yayi a eu à se prononcer sur la prorogation du mandat de son successeur, le président Patrice Talon, qui doit prêter serment le 6 avril prochain, il a tout de même appelé le peuple à s’unir dans la prière afin de traverser avec cette période sans heurts pour la vitalité de la démocratie.

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Très acerbe et sans porter de gants, Reckya Madougou estime dans sa tribune publiée sur sa page Facebook que le pouvoir doit ouvrir le jeu électoral. « Ma candidature leur cause si tant de l’insomnie ? S’ils sont aussi sûrs d’eux-mêmes, alors qu’ils ouvrent le jeu. Qu’ils laissent le peuple nous départager. S’ils ne craignent pas la razzia dans les urnes, qu’ils nous permettent de compétir », a-t-elle écrit.

Parrainage et mandat unique

Alors que le chef de l’État et les siens parcourent monts et vallées en plus de par la présence effective de ce dernier aux différentes activités politiques des partis satellites qui portent sa candidature, l’heure est encore aux réclamations au sein de l’opposition béninoise. S’il est établi que le pouvoir s’arrache dans les urnes, l’opposition béninoise n’est pas encore dans cette logique de conquête du pouvoir d’État et l’exercer. Ils donnent l’impression qu’ils ne mènent pas le vrai combat.

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