L’Ong Enfants Solidaires d’Afrique et du Monde (Esam) a, avec l’appui financier de l’Organisation des Nations Unies pour l’enfance (Unicef), animé une conférence de presse ce mercredi 24 février 2021. Elle a porté sur les violences basées sur le genre (VBG) et a été l’occasion pour la plateforme des organisations de la société civile œuvrant dans ce sens de lancer un appel aux autorités pour l’élimination du fléau.
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« Violences basées sur le genre à l’encontre des filles au Bénin : acteurs et responsabilités », c’est le thème de cette conférence de presse initiée par l’Ong Enfants Solidaires d’Afrique et du Monde (Esam) en collaboration avec d’autres acteurs intervenant dans le domaine de la défense des droits humains, notamment des enfants. En effet, selon les conférenciers, avec la crise sanitaire mondiale liée au coronavirus, les violences basées sur le genre (VBG) se sont fortement accrues et les femmes se retrouvent être les principales victimes de ce fléau qui subsiste encore et qui constitue un frein à la réalisation des droits de l’enfant.
Et face à la persistance de ces violences, dont les mariages précoces, le harcèlement sexuel et autre, les organisations de défense des droits de l’homme appellent les autorités à divers niveaux à la mise en place d’actions urgentes pour endiguer le phénomène. Mais sur la question, certains estiment que travailler au respect des droits de la femme, c’est fragiliser le tissu social, ce qui rend les femmes elles-mêmes réticentes vis-à-vis des opportunités d’aide et d’accompagnement sociojuridique qui leur sont offertes.
Pour les conférenciers, il est important pour l’atteinte des résultats en termes d’éradication des violences faites aux enfants et aux femmes sous toutes leurs formes que les efforts soient fusionnés. Ils en appellent également au sens de responsabilité des uns et des autres face au respect des droits et dignité humaine, gage de développement et d’un climat de paix dans toute société.
