Gestion des déchets dans le Grand Nokoué: les efforts remarquables de la SGDS-GN pour un environnement sain

0 105
Banniere GKS

Valéry Lawson, directeur de la Société générale de gestion des déchets du Grand Nokoué lève un coin de voile sur l’opération de ramassage des ordures par sa structure. Il évoque les différents modes de fonctionnement de la Sgds-Gn dans la gestion du ramassage des déchets. Pour le directeur de la Sgds-Gn, sa structure depuis sa création ramasse 100 % des déchets solides ménagers.

- Advertisement -

«Nous avons démarré les trois composantes sur quatre. En fait, il y a la composante pré-collecte, le transport, la composante tri valorisation qu’on n’a pas vraiment encore démarrée véritablement et puis la composante enfouissement. Il est vrai que nous avons mis deux composantes ensemble, pré-collecte et collecte. Alors aujourd’hui, nous avons différencié un peu la pré-collecte de la collecte et le transport. La pré-collecte se fait aujourd’hui dans les quartiers d’accès difficile et quand on dit quartier d’accès difficile, ce sont les quartiers où la voirie secondaire et tertiaire n’est ni pavée ni bitumée. Nous avons organisé tout le Grand Nokoué en 69 zones et nous avons recruté 69 Petites et moyennes entreprises (Pme). Pour des raisons liées au retard dans la livraison de nos équipements notamment les tricycles, liées à la pandémie du Covid-19, nous avons démarré cette activité dans 33 zones, dont 20 zones à Cotonou, 6 à Abomey-Calavi, 3 à Porto-Novo, 2 à Sèmè-Podji et 2 à Ouidah. Et il est question que les Pme avec les tricycles aillent ramasser les déchets dans les ménages et viennent les déposer sur les points de regroupement ».

Une trentaine de points de regroupement dans le Grand Nokoué

« Sur les points de regroupements, c’est très précis parce que sur ce qui se faisait avant, il y avait à peine sur le Grand Nokoué 5 points de regroupement qui étaient mis en service. Donc tout ce que les structures ramassaient avant comme déchets était déposé sur des dépotoirs sauvages, sur les berges utilisées pour combler les bas-fonds. Donc, nous avons mis en service dans le Grand Nokoué, une trentaine de points de regroupement que nous avons réhabilités et mis en service. Donc aujourd’hui, le service est mieux organisé. Il y a quelques dysfonctionnements. Mais d’ici mi-octobre, ces dysfonctionnements vont être réglés puisque d’ici début octobre, nous aurons la moitié des tricycles que la société a commandés. Nous avons commandé 650 tricycles et les Pme vont recevoir ces tricycles, 275 d’ici mi-octobre. Donc sur la pré-collecte, c’est ce que nous faisons aujourd’hui. Les déchets ramassés sont envoyés directement au niveau des deux centres d’enfouissement technique fonctionnels dans le Grand Nokoué, notamment celui de Ouessè dans la Commune de Ouidah et celui de Takon dans la Commune de Sakété. Il y a 30 ans, c’était les véhicules de la voirie, donc des bennes à ordures qui allaient directement faire la collecte. Donc les déchets qui sont ramassés une fois, surtout pour les bennes, on les envoie directement au centre de transfert de Gbégamey ».

Banniere carrée

Objectif : 100% des ordures des maisons ramassées

« L’une des innovations que ce projet a apportées dans le dispositif, c’est de supprimer les abonnements parce que l’abonnement fait que certains n’ont pas le service et d’autres l’ont. Le service est offert à tous les ménages et c’est cela qui fait aussi qu’aujourd’hui, nous avons quelques difficultés parce qu’avant, c’est peut-être 50% des ménages qui sont abonnés. Or, aujourd’hui, vous ramassez 100% des maisons. Le gouvernement a décidé que les services soient gratuits sur un an, mais pas gratuits de façon continue. C’est juste sur la période parce que nous sommes en train de travailler à mettre en place un autre mécanisme de clarification et de recouvrement. Donc, l’étude va démarrer très bientôt et nous avons réfléchi. Par exemple, pourquoi ne pas mettre ces redevances que les ménages doivent sur la facture de la Sbee parce que les mécanismes que nous avons utilisés jusqu’à présent ne sont pas assez efficaces. Pour le second mécanisme, on a mis la taxe sur le foncier bâti et non bâti et là encore, il n’y a pas un dispositif qui contraint les propriétaires ou les ménages à payer ces taxes. Ce qui fait qu’on a de difficultés pour financer le service de transport et d’enfouissement. En attendant, nous avons un dispositif que nous avons aussi modernisé. »

Un personnel professionnel rompu à la tâche

« Nous avons 35 superviseurs que nous avons dotés d’applications numériques pour pouvoir faire le suivi, collecter les informations et envoyer parce que nous avons une cellule informatique ici et nous avons une direction opérationnelle qui essaie d’analyser ces données. Alors, le dispositif le plus complet, c’est de s’assurer que les Pme ou ceux qui conduisent les tricycles pour aller charger les déchets respectent effectivement la fréquence deux fois par semaine, mais également, arrivé au niveau des points de regroupement, on s’assure de la quantité des déchets qui sont ramassés parce que les Pme sont payées à la tonne. Nous avons défini les jours ou les véhicules doivent passer dans les zones. Nous avons fait les dépliants également que nous avons distribués dans les quartiers pour dire dans telle zone, nous passons lundi, mercredi, vendredi et dans d’autres mardi, jeudi, samedi. Donc, on a tous ces circuits-là et on a fait de la cartographie pour pouvoir s’assurer de la gestion de tous ces véhicules-là. »

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

error: Content is protected !!