Peinture : « Le monde à part », une particularité

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Dominique Zinkpè est artiste plasticien béninois qu’on ne présente plus. Ses œuvres sont souvent inspirées de la culture Vodoun.

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À la question de comprendre son rapport avec les statuettes ‘’jumeaux’’ (Hoxo en langue fon), l’artiste explique : « C’est important pour nous, ça fait partie de notre culture. On ne peut pas se dire artiste contemporain africain, de plus béninois et ne pas s’intéresser un peu à sa culture traditionnelle et endogène.

La peinture de Zinkpè explore des sentiers tortueux où les personnages, à mi-chemin entre l’être humain et l’animal, évoquent des jeux de pouvoir, de mascarade ou de sexe. Son trait singulier se reconnaît sur la toile ; intimiste, puissant, provoquant. Ses sculptures sont issues de la toile de jute enroulée et de petites figurines en bois amalgamées.

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Il s’exprime à travers plusieurs médiums pour accoucher ses œuvres. Certaines ont d’ailleurs fait l’objet d’une exposition qui a eu lieu récemment à la galerie Vallois à Paris en France. Intitulée « Le monde à part », cette exposition a réuni ses œuvres récentes et inédites. Actualité oblige, il aborde des thèmes liés à la pandémie de coronavirus. A l’en croire, c’est une particularité qui s’impose.

« Nous sommes dans la société, même si on est plasticien comme on nous appelle, nous faisons corps à notre société. Tout problème lié à notre société nous concerne également. La pandémie concerne tout le monde. Le monde à part, c’est le monde qu’on partage tous ensemble. Mais chaque plasticien a son imagination et comme moi, essaie de créer son monde qui est à part mais qui est quand même commun  », a-t-il laissé entendre.

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