Danse contemporaine « Gbé mi ton » : questionnements sur la place de la femme en culture

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L’esplanade de l’espace artistique et culturel ‘’Le Centre’’ de Lobozounkpa a servi de présentation d’un spectacle de danse contemporaine le 19 Mars dernier.

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Titrée ‘’Gbé mi ton’’, cette pièce a été l’occasion pour Carmelita Siwa, Ezéchiel Adandé, Nourou Deen Eni Ola et Rodolpho Sagbo, tous artistes danseurs instruits, créatifs, audacieux de se mettre en relief. Ils ont en effet osé faire un choix de métier qui n’est pas conventionnel et se sont engagés dans un processus d’auto-affirmation et d’autonomisation.

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À travers ‘’Gbé mi ton’’ qui veut dire ‘’Nos voix’’, ces danseurs s’interrogent sur la place de la femme dans le domaine culture au Bénin en particulier et en Afrique en général. Pour quoi les femmes sont minoritaires dans ce domaine également ? Quelles en sont les raisons ? Pour les rares femmes qui se retrouvent dans le métier, comment est-ce qu’elles se défendent?

Autant de questions qu’ils se posent. « Comme vous le voyez, je suis la seule femme parmi les hommes qui ont présenté ce spectacle, c’est assez proche de la réalité. Cette pièce relate un peu nos vies en tant qu’artiste, le manque de structuration du secteur artistique au Bénin, le poids de la famille, le regard de la société sur nous », explique Carmelita Siwa.

Et pour inverser la tendance, ces danseurs veulent continuer à faire des créations, à initier des ateliers, des formations, à réaliser des performances. « On va vers le public, on essaie de lui apprendre à aimer, à s’intéresser à l’art, c’est un long processus et nous savons que ça va prendre du temps mais nous on fera notre part » a-t-elle laissé entendre à l’issue de la prestation.

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