Résultats provisoires du scrutin présidentiel du 11 avril: Talon conserve son électorat, pas de recul en suffrages
(Découvrez les statistiques comparatives des voix recueillies en 2016 et 2021)
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Alors que les Béninois se serraient les coudes pour ne pas succomber à l’impatience liée à l’attente des résultats du scrutin présidentiel du dimanche 11 avril, la Commission Électorale Nationale Autonome (Cena) a proclamé les grandes tendances dans la soirée d’hier mardi 13 avril 2021. Selon ces résultats provisoires rendus publics par la Cena, l’hypothèse d’un second tour pour l’élection présidentielle est exclue. Avec un total de 1 984 832 de suffrages exprimés, le duo Patrice Talon- Mariam Chabi Talata totalise 86,36 % des voix. Il s’agit d’un score largement au-dessus des 50% de suffrages requis pour remporter l’élection présidentielle par K.O. Ensuite, le duo du parti FCBE vient en deuxième position. Alassane Soumanou et son colistier Paul Hounkpè sont crédités de 259 612 suffrages exprimés soit 11,29 % des voix. Enfin, le duo de Dynamique Restaurer La Confiance, ferme la marche. Corentin Kohoué et son colistier Iréné Agossa sont crédités de 53 957 suffrages, soit 2,35 % des voix. Selon la CENA, le taux de participation s’établit à 50,17 %.
Entre 2016 et 2021, Talon a gardé son électorat
Au-delà des chiffres actuels qui confirment la suprématie du duo Talon-Talata dans les urnes, l’analyse de la dynamique politique renvoie à une constance des voix exprimées entre 2016 et 2021 au profit du Président-Candidat. Il y a 5 ans, soit au scrutin présidentiel de mars 2016, le Président Patrice Talon avait recueilli 2.030.942 de voix avec un taux de 66 % de participation. Cinq (5) ans plus tard, soit au scrutin présidentiel du dimanche 11 avril 2021, le duo Talon-Talata a recueilli 1.985.000 voix environ, avec un taux de participation légèrement au-delà des 50% dans un contexte d’incertitude lié aux intrigues politiques. Toute analyse faite, ces données comparatives démontrent que le Président Patrice Talon n’a pas reculé en suffrages cinq ans après son sacre qui l’a conduit dans le siège du pouvoir d’État.
