Élection à la FeguiFoot: Souaré cède à la pression de la FIFA !
Les membres du comité exécutif de la Fédération guinéenne de football (Feguifoot) seront en Assemblée générale élective le 14 mai prochain pour désigner un nouveau président. Mais à quelques jours de ces assises, le président sortant Mamadou Antonio Souaré a pris une importante décision pour l’intérêt du sport-roi dans son pays.
Selon Afrikfoot en effet, le président de Horoya AC a annoncé ce lundi qu’il renonce à briguer un second mandat à la tête de l’instance faitière du football guinéen. «Cette décision, je ne l’ignore pas, n’est pas forcément partagée par tous, mais dans un souci de rapprochement et de rassemblement, à l’heure où le devoir d’unité et d’exemplarité nous incombe, à nous dirigeants, elle reste la meilleure option pour moi. J’ai consacré tout mon temps, mon énergie et mes ressources personnelles au développement du football de mon pays et du continent, je ne souhaite pas être associé d’une quelconque manière au blocage de notre sport-roi. Soucieux de préserver les intérêts supérieurs du football guinéen, j’ai donc décidé d’opérer ce retrait qui doit être compris comme une volonté de réorienter mes actions vers d’autres secteurs de développement du football et du sport en général», a-t-il écrit dans un communiqué rendu public.
Mais selon les médias guinéens, Mamadou Antonio Souaré a jeté l’éponge sous la pression de la FIFA.
En effet, une réunion a eu lieu récemment entre le chef de l’Etat, Alpha Condé, le président de la FeguiFoot et la secrétaire générale de la FIFA, Fatma Samoura. Cette dernière aurait expliqué au cours de cette réunion que si Souaré est réélu, la Guinée risquait d’être sanctionnée en vertu des textes de la Feguifoot qui stipulent que tout candidat à la présidence «ne doit pas avoir été jugé coupable de violation du code d’éthique de la FGF, de la CAF ou de la FIFA durant les cinq ans précédant sa candidature ».
Alors que Mamadou Souaré avait été considéré coupable de violations au code d’éthique de la FIFA par la commission d’éthique de l’instance au mois de mars.