Hausse des prix des denrées alimentaires : « on n’a créé aucune nouvelle taxe », justifie Léandre Houngbédji

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La hausse des prix des denrées alimentaires et des produits de première nécessité ne laisse indifférent le gouvernement du président Patrice Talon qui multiplie des actions pour offrir un mieux-être aux Béninois. Le porte-parole du gouvernement Wilfried Léandre Houngbédji s’est penché sur la question le vendredi 02 juillet dernier au détour d’un échange en ligne avec les professionnels des médias.

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Pour le Secrétaire Général adjoint du Gouvernement, le Bénin s’en sort mieux face à la situation par rapport aux autres pays de la sous-région grâce à sa politique agricole.  » les niveaux de production que nous avons atteints grâce à notre politique agricole contribuent à maintenir nos prix dans la proportion que nous observons pendant qu’ailleurs dans la sous-région les prix sont deux à trois fois ce qu’ils sont ici  » a fait savoir Léandre Houngbédji. Il renseigne que au total 3125 sacs de diverses céréales évalués à des centaines de tonnes ont déjà été arraisonnés depuis que le gouvernement a décidé en conseil des ministres du mercredi 16 juin dernier, d’interdire les sorties incontrôlées des produits alimentaires du territoire national.  » la mesure est rigoureusement appliquée surtout dans les communes frontalières  » a-t-il souligné.

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A l’en croire, si on veut spécifier le cas du Bénin, ce n’est pas un déficit de production qui entraîne les prix, c’est la trop forte demande de certains grands pays producteurs qui du fait des aléas climatiques n’ont pas produit autant que sur les campagnes agricoles passées. Du coup,  » pour compenser leurs besoins, ils sont obligés, de recourir aux marchés où c’est disponible pour importer massivement  » a expliqué le porte-parole du gouvernement. Il n’a pas occulté la question de la pandémie du Coronavirus qui selon lui fait aussi partie des raisons de la flambée des prix des produits importés.  » il y a renchérissement des coûts de certaines matières premières qui font que les produits d’importation reviennent chers aux commerçants  » a-t-il renchéri.

Ce qui fait sans doute que ces produits sont vendus chers au consommateur final. Et au Secrétaire général adjoint du gouvernement de clarifier:  » On n’a créé aucune nouvelle taxe qui puisse justifier cette situation. C’est lié aux normes du commerce sur le marché international (…) « . Il rassure :  » nous travaillons à ce qu’on aille pas au-delà de ce qui est observé aujourd’hui « .

Abbas T.

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