Insalubrité dans les grandes villes du Bénin: Léandre Houngbédji invite les Béninois à plus de civisme
Le secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement s’est exprimé au cours d’une séance de question-réponse avec les journalistes. Parmi les sujets abordés lors de cet échange, figure celui relatif aux mauvaises habitudes de certains Béninois sur l’environnement.
L’insalubrité observée dans certaines villes du Bénin est due aux comportements de certains citoyens dans la circulation et autour des édifices publics. D’après les informations relayées sur les ondes de la radio nationale du Bénin, le porte-parole du gouvernement Wilfried Léandre Houngbédji a déploré ces attitudes qui sont contraires à la vision du gouvernement d’accroitre la conscience environnementale des populations. « Combien d’entre nous en pleine circulation ont, quand ils ont fini de prendre un pot de yaourt, quand ils ont fini de manger Tévi et Atta, quand ils ont fini de croquer les noix d’arachides, ne font-ils pas le geste par-dessus bord, de jeter les emballages, les sachets et les papiers sur la voie ? Et quand vous le faites alors que les enfants sont dans la voiture, vous leur apprenez à le faire aussi demain », a-t-il précisé.
Léandre Houngbédji a par ailleurs exhorté les Béninois à ne plus rester inactifs à ces comportements qui n’honorent pas notre nation. « Quand ceux qui sont devant vous le font et que vous n’avez pas une réaction de désapprobation, les enfants considèrent que c’est chose normale et vous ne perdrez même rien à interpeller ceux qui le font pour leur dire que ce n’est pas normal parce qu’il s’agit de bien commun et que cela ne peut pas durablement continuer », a-t-il poursuivi.
Pour finir, il a rappelé aux acteurs des médias et à toute la population que les infrastructures et les voies publiques sont des patrimoines communs que tous, devront protéger. « On met beaucoup d’argent, c’est l’argent de tous les Béninois et c’est notre devoir aussi de contribuer à l’entretien des infrastructures. Personne n’admettrait que cela se passe ainsi quand il s’agit de ses biens personnels. Prenons conscience que ce qui appartient à l’État nous appartient. Sinon intégralement à chacun de nous et nous avons le devoir d’y veiller et de sensibiliser les uns et les autres », a-t-il conclu.
Justelaine Akefouin (Stg)