Éliminatoire Mondial 2022 : voici pourquoi le recours du Bénin contre la RDC n’a pas prospéré

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Au lendemain de son élimination de la course au Mondial 2022, le Bénin a formulé un recours contre la République Démocratique du Congo (RDC) au sujet des remplacements effectués par le coach des Léopards Hector Cuper lors de cette rencontre. Des changements qui ont été opérés selon les responsables de la fédération béninoise de football (FBF) en violation des règles de la Fifa.
Aux dernières nouveles, le recours du Bénin auprès de la Caf et de la Fifa n’a pas abouti. En effet, dans une publication du Médias en ligne La Tempête, un ancien arbitre international béninois a expliqué que sur l’autorisation des changements effectués en quatre temps au lieu de trois, le Bénin n’est plus en droit de réclamer quoi que ce soit et espérer avoir gain de cause. Car poursuit-il, « la procédure de réclamation en de pareilles circonstances se fait dès le premier arrêt après le constat de l’infraction ». Or, le Bénin a formulé son recours 24 h après le match. Une faille qui a certainement fait rejeter sa demande. Au sujet du pénalty à polémique sifflé contre les Ecureuils, cet ancien arbitre béninois rappelle que les décisions de l’arbitre sont irrévocables sur les faits liés au jeu. Si les Congolais ont pu opérer ces changements en quatre temps, c’est parce que l’arbitre l’a autorisé, et donc cette responsabilité ne saurait être imputée au sélectionneur des Léopards.
Face à la polémique et après l’introduction du recours du Bénin, la fédération congolaise de football FECOFA a aussi réagi par le biais de son secrétaire général. « La partie béninoise n’a formulé aucune réserve règlementairement, elle devrait le faire deux heures après le coup de sifflet final de l’arbitre et confirmé dans 24 heures », a laissé entendre Belge Situatala sur les antennes de Rfi. A l’en croire, la responsabilité de gérer le nombre de remplacements incombe au corps arbitral, particulièrement au 4e arbitre. « Même si dans le cas d’espèce le Bénin avait formulé de réserve, nous entrons dans les lois du jeu. Quand une rencontre se déroule, l’autorité, c’est-à-dire l’arbitre du jeu a la responsabilité du contrôle de procédure des remplacements », a-t-il poursuivi, rejoignant ainsi l’arbitre béninois dans sa lecture de la situation. Et au regard de tout ceci, on pourrait affirmer que le recours du Bénin ne va pas prospérer à cause du manque de vigilance et proactivité des responsables de la Fbf.

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Louis Tossavi

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