Scandale foncier à Abomey : Nestor Avononmadegbé exhorte à un jugement sans complaisance

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La fameuse affaire de bradage de parcelles à Abomey ne restera pas impunie. Le président de l’Observatoire pour la Gestion Transparente d’Abomey-Calavi (OGTAC), Nestor Avononmadegbé s’est confié à cet effet aux hommes des médias ce mardi 23 novembre 2021. Pour lui, il ne doit pas avoir deux poids deux mesures dans cette affaire. La justice doit simplement situer les responsabilités et punir les différents « criminels fonciers » conformément aux dispositions du code pénal.

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Nestor Avononmadegbé n’entend pas que le bradage des réserves administratives et des parcelles d’autrui reste impuni. L’affaire du bradage de 39 hectares de terres à Abomey-Calavi transférée à la CRIET où de hauts responsables sont poursuivis devrait normalement servir de leçons aux autres communes. Mais, « la commune d’Abomey vient d’emboîter malheureusement les pas à la commune d’Abomey-Calavi », a d’abord déploré le président de l’OGTAC. En vérité, aucun gouvernant ne devrait manipuler les réserves administratives. Car, précise-t-il, les réserves administratives sont les domaines réservés pour accueillir les infrastructures administratives. Puisque, détaille-t-il, si nous ne disposons pas de réserves administratives, nous ne pouvons pas accueillir les infrastructures administratives pour lesquelles l’État s’échine et mieux, pour lesquelles nos Maires s’échinent pour avoir des partenariats avec des pays étrangers.

L’expression « réserve administrative » est pourtant claire et compréhensible pour les autorités et agents des mairies. C’est donc légitime que la justice châtie sans aucune complaisance. « Si tout est révélé qu’il y a vraiment du bradage ou l’utilisation des réserves administratives à des fins personnelles, nous demandons aux autorités judiciaires de frapper », exhorte le président de l’Observatoire avant de persister qu’il ne saurait avoir deux manières de traiter un même problème.

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À noter que le président s’insurge ainsi contre la survenue d’une probable injustice dans le jugement du dossier. Pour certifier ses propos, l’homme fait un rétrospectif au dossier de 39 hectares qui, à l’en croire, a connu l’interpellation des hauts responsables insoupçonnables. « Nous avons vu le cas d’Abomey-Calavi où des hauts responsables sont convoqués à la CRIET et ont apporté leur part de vérité, leur degré d’implication ou non dans le dossier de 39 hectares. Nous voulons que ça soit de même », a-t-il laissé entendre.

Aussi, le leader d’opinions a-t-il fait une suggestion à l’endroit du maire d’Abomey. « Que le maire d’Abomey commence par mettre des plaques avec les références des lots et les superficies sur les réserves administratives pour déjà dépasser la commune d’Abomey-Calavi dans ce qui a été fait » a-t-il conseillé.

À l’endroit des citoyens, le président n’a pas manqué de prodiguer de conseils. « Nous exhortons les Béninoises et Béninois à acheter des domaines chez les vrais propriétaires terriens ou chez ceux qui ont racheté chez les vrais propriétaires terriens. N’achetez jamais des carrés auprès d’un cabinet de géomètre à qui un lotissement a été confié », a-t-il précisé.

Pour finir, le premier responsable de l’OGTAC a invité les Organisations de la Société Civile à prêter main forte à la justice dans ce scandale foncier commis à Abomey.

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