Escarmouches après des propos polémiques du Dr Florent HESSOU : Prof. Gilles GOHY réagit et met fin aux chamboulements

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La béninoisérie semble s’inviter dans la polémique survenue en marge de la soutenance de thèse de doctorat de Florent Eustache HESSOU dont le thème est « représentations sociales de la sorcellerie chez les fon du Sud-Bénin ». Et l’ancien Directeur adjoint de cabinet du ministère de la Communication et de la Poste, socio-politologue Gilles Expédit GOHY monte au créneau pour siffler la fin de la « récréation ». En bon socio-anthropologue, le « Rupturien pur et dur » a analysé qu’au Bénin, la Femme demeure une entité globale dignement respectable.

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Pour lui, il est totalement inopportun de semer une polémique à zéro intérêt dans un pays en métamorphose de développement où l’amélioration du vivre-commun est la priorité du président réformateur Patrice Talon. « […] dépassionner les débats du berger et de la bergère en cours et d’en bannir toute velléité de moralisations outrancières inopportunes ou de tentatives maladroites de règlements de comptes opportunistes, toujours porteurs de biais dangereux pour le vivre-ensemble au Bénin », a-t-il prodigué.

(Lire ci-dessous, le décryptage exhaustif du Professeur)

Je suis avec un amusement de plus en plus exaspérant tout le tollé suscité par l’essai de production scientifique de notre compatriote Florent Eustache HESSOU qui y étala ses vues et perceptions (outrancières ou non) du sexe féminin.

Je demeure convaincu que toute exagération morbide est à proscrire, vigoureusement, pour mener des débats sains et saints (c’est-à-dire non pollués ou parasités par de vils calculs politiciens) !

Les femmes ne doivent pas aussi se saisir de toutes les occasions imaginables comme une panacée, pour nous constiper en étalant gauchement leurs frustrations séculaires, réelles ou supposées, aux fins de dividendes aisément soupçonnables !

Comme une réponse de la belle bergère à l’outrecuidant et truculent berger, la vidéo devenue rapidement virale de Madame la Présidente de l’Institut National pour la Femme devient le tocsin fatal à l’embrasement des passions !
Il n’en faut effectivement pas plus pour que les bonnes âmes sensibles crient et vocifèrent « Haro sur le Baudet ! »

À mon humble avis, voici la question essentielle à se poser et à méditer justement : le sexe de la femme au Bénin (essentiellement sacré et adorable à tout point de vue, parce que porteur inégalable et créateur inégalé de l’Humanité Fondamentale) est-il actuellement plus galvaudé, plus maltraité ou plus martyrisé qu’il ne l’a jamais été dans nos communautés béninoises ?

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À l’évidence, la réponse objective attendue est promptement NON !

C’est plutôt l’usage sociologique qui est actuellement fait au Bénin du sexe féminin (sempiternel creuset de transactions sociales et sociologiques diverses) qui est à interroger et à analyser ici, froidement !

En quoi les construits sociologiques actuels sur le sexe de la Femme dérangent parce qu’ils brillent beaucoup plus tendancieusement à plutôt promouvoir divers buzz opportunément orientés ou vicieusement entretenus qu’à aider réellement la promotion de la Femme?

Au Bénin, la Femme a toujours été une entité globale respectable et respectée dignement en général: en quoi ces construits diversifiés à dessein sont-ils à interroger sans passion, comme ça s’observe de plus en plus, pour les recadrages tous azimuts nécessaires ?

Il me semble absolument nécessaire, pour éviter de nouveaux dérapages potentiellement porteurs de dérives aggravantes et dommageables, de dépassionner les débats du berger et de la bergère en cours et d’en bannir toute velléité de moralisations outrancières inopportunes ou de tentatives maladroites de règlements de comptes opportunistes, toujours porteurs de biais dangereux pour le vivre-ensemble au Bénin.

C’est l’amélioration de ce vivre-commun qui est, j’imagine, à l’origine du noble et louable combat du Président Patrice TALON pour la réelle promotion de la Femme Béninoise (fille, femme, mère, mémé), de façon holistique.

Il est donc indispensable de se départir très rapidement des opportunismes préjudiciables à la réussite de la louable ambition présidentielle.

C’est ce que J’AI encore pensé !

Professeur Gilles Expédit GOHY,
Sociologue – Statisticien Démographe et Politologue,
Universitaire Spécialiste en Gouvernance et Démocratie, Maître de Conférences en Sociologie du Développement,
Ancien Directeur Adjoint de Cabinet du Ministère de la Communication et de la Poste,
Auteur du livre « Éducation et Gouvernance Politique au Bénin du Danxômè à l’ère démocratique », en vente à la librairie Notre Dame de Cotonou et aux Éditions L’Harmattan à Paris.

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