Cherté de la vie au Bénin : « Nous sommes victimes d’une situation globale »

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Patrice Talon était face aux élus du peuple ce matin pour son solennel discours sur l’état de la nation. Très serein et avec détermination Patrice Talon s’est prononcé sur la situation relative à la cherté de la vie.  » nous sommes victimes d’une situation globale  » a fait remarquer le chef de L’État. Et c’est sans doute les conséquences de la pandémie du Coronavirus. Selon le chantre de la rupture, les souffrances qui ne cessent de malmener le Bénin depuis un moment sont dues aux conditions néfastes de la pandémie.  » Le Bénin doit jouer sa partition pour le recul de ce mal  » a souligné le Chef de L’État pour faire face à la situation qui d’ailleurs a-t-il laissé entendre  » n’est pas désespérée « . Et pour Patrice Talon,  » les vaccins restent les seules solutions objectives pour lutter contre la pandémie « . C’est la seule manière pour revenir à la vie normale à l’en croire. « 

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Abbas T.

1 commentaire
  1. Codjo Atakoun dit

    Le Bénin n’est pas un pays qui vit en vase clos. Pour comprendre ce phénomène de la chèreté de la vie au Bénin, il faudrait commencer par jeter un coup d’œil à notre balance commerciale. Le pays comme à son habitude depuis des décennies importe beaucoup de produits manufacturés. La dernière habitude prise par les beninois et qui étonne est la consommation de poulets congelés venant d’Europe, d’Asie ou des pays de l’est de l’Europe. Certains de nos compatriotes s’étaient lancés dans l’élevage de poulets et de la vente d’œufs et de poussins avec des exploitations modestes. Certains font même de la pisciculture. On ne comprend donc pas pourquoi certains beninois hésitent à consommer des produits locaux qui sont considérés comme des produits bio d’excellente qualité. L’ignorance est la mère de tous les maux. Ici en France pendant le quinquennat de François Hollande, le ministre de l’économie Mr Arnaud Montebourg avait fait la promotion des produits français et inciter les français à consommer les produits des agriculteurs français. Cela avait mis un peu de temps mais finalement le message est passé et les français ont maintenant une préférence pour les produits français s’ils sont concurrentiels, bien sûr. Certes la balance commerciale française reste encore déficitaire mais le phénomène est loin de s’être aggravé depuis un peu moins de dix ans. Au Bénin il faudra identifier les produits de consommation courante, les produire avec des normes strictes et veiller à ce que les prix ne soient pas trop élevés. Cela devrait faire partie de la politique du ministère de l’économie. Consommer local doit être une priorité pour relancer l’économie et mieux contrôler notre balance commerciale. Notre principal défaut est l’impatience et le manque de solidarité. Les beninois doivent faire preuve de maturité et voir le verre à moitié plein. Il ne sert à rien de ressasser le passé et de mettre l’accent sur c qui ne va pas. Le président Patrice Talon a certes beaucoup d’énergie et aussi beaucoup d’ambition pour notre pays mais il ne réussira pas seul à atteindre les objectifs fixés. Chaque citoyen beninois doit se demander en priorité ce qu’il peut faire pour son pays et non pas ce que le pays a fait pour lui. C’est ainsi que nous réussirons à bâtir une nation forte.
    Signé D. Hippolyte aka Atakoun Codjo.

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